Out of the blue
vendredi 28 mars 2008,20:48
Et bien, c'est l'éclaircie.



Pourquoi comme ça, tout d'un coup, "out of the blue" ? Go figure, comme ils disent ici !

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Blues du soir
jeudi 27 mars 2008,17:37

Blue du soir 1


Blue du soir 2

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Humeur du jour
jeudi 20 mars 2008,17:31


CéNonRestoStèïtes (comprendre : le CNRS n'a pas retenu la candidature de François...)

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ESCAmPEtte
lundi 17 mars 2008,02:30
Allez, je vais exploiter le filon... et solliciter une fois de plus votre imagination... Le coup de la scie à pain, c'était visiblement trop facile pour vous ! Alors, allons-voir dans les bois si vous trouvez la réponse à ça...

L'autre jour, profitant d'une après-midi ensoleillée accompagnée d'une éclaircie dans mon cerveau aussi, je suis allée faire un petit tour près du lac. Tartempion, le pêcheur local que je ne vous présente plus, n'était plus là. Et pour cause, le lac fond - si si, zoomez au maximum et vous devinerez peut-être les flaques (en bleu sur fond blanc) :



Autre signe de l'arrivée du printemps, les premiers bourgeons 2008 dans les bois d'Eagle Heights !



J'étais en train de m'ébahir devant les merveilles de la nature (pensez donc, il y a quelques jours à peine, il faisait encore -10°C !), quand j'ai dû soudainement prendre la poudre d'escampette !

Pourrez-vous deviner pourquoi j'ai détalé comme un lapin ? Mmmh, mmh, pas facile, je le crains...

(Fanny, tu peux tout de suite dire à Nathan, que non, ce ne sont pas des fantômes qui m'ont fait prendre mes jambes à mon cou - expression que je te laisse le soin d'expliquer à ton fiston. Comment je le sais ? Je les ai entendu crier, donc ils ont une langue...)

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Qui suis-je ?
jeudi 13 mars 2008,23:44
Ma propriétaire pensait que son mari m'avait oubliée au labo, où il m'avait effectivement emmenée faire une petite visite la veille de son départ pour la France. Oh, je n'étais pas la seule privilégiée, j'étais en bonne compagnie : des brioches et muffins à la banane, du nutella et des jus d'ananas que môsieur avait entrepris de faire goûter à ses camarades, il est vrai plus habitués aux chips et au Coca. L'occasion ? Les "snacks" hebdomadaires de l'équipe de son labo, que chacun apporte à tour de rôle pour le "group meeting" de l'équipe, en milieu d'après-midi le mercredi.
Mais voilà, en fait, môsieur ne m'a pas oubliée au labo, mais... dans son sac à dos. Celui-là même qu'il a pris avec lui en cabine, le lendemain, dans son vol Madison-Minneapolis-Amsterdam-Paris.
Alors que mon propriétaire fait si attention, d'habitude, à bien ranger son coupe-ongles dans son bagage de soute, et à ne pas s'encombrer de bouteille d'eau 33cl, histoire de ne pas ajouter aux déchets déjà pléthoriques de ce pays sous les yeux suspicieux des agents de sécurité !
J'ai donc passé les contrôles à Madison, à Minneapolis, et à Amsterdam, alors que ce jour-là, de grands renforts étaient déployés dans les équipes de contrôle & sécurité de l'aéroport d'Amsterdam par crainte d'un potentiel attentat islamiste. Personne ne m'a vue. J'aurais pourtant pu valoir à mon heureux propriétaire, qui ignorait ma présence dans son sac, un sacré mauvais moment à passer...
Le bougre ne m'a même pas fait prendre l'air à Villedieu, non, c'est arrivé à Paris, plusieurs jours plus tard, qu'il a seulement mis la main sur moi... et avec quel effroi. Une terreur rétrospective lui a donné des sueurs froides. Et si, à cause de moi, il avait été arrêté et conduit à Guantanamo ?!
Ah non merci, j'ai déjà fait assez de trajet comme ça... Et puis ce décalage horaire, ces escales à droite à gauche, avec tout ça, je ne sais même plus comment je m'appelle ni qui je suis ! Vous pourriez m'aider peut-être ? Des idées ?

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Entrez dans la légende...
vendredi 29 février 2008,03:48
Il y a des jours comme ça, quand le soleil pointe le nez après des mois de ciel gris, où vraiment, on (? en tout cas, je...) rêve de sable blanc et de sieste au soleil...
Donc une fois n'est pas coutume, voici un petit cliché pris par François lors de notre escapade sur le lac gelé dimanche dernier :



Tiens, un "Write your own caption", ça vous dit ? Entrez dans la légende du MadisonBlog, inventez votre propre légende à la photo, expression libre !

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Un matin de février, "at the crack of dawn"
mardi 26 février 2008,00:23


Quelques rayons volés avant qu'ils soient vite avalés par les nuages, vendredi dernier.

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Boucans d'hiver (et variés)
vendredi 22 février 2008,02:21
Hormis le "boucan" des stalactites tombant sur le verglas, cet hiver très frisquet nous offre une palette de sons nouveaux et aussi inattendus qu'incongrus...

D'abord, ceux qui vous font sursauter. Oreilles sensibles s'abstenir. Car en ce moment, les vitres pètent. Oui. Parfaitement : le froid fait péter les vitres. Je ne vois pas d'autre mot. On ne les voit pas bouger, elles ne se fendent pas non plus, ni n'explosent. Mais ça fait bizarre...

Parfois, ce sont des bruits moins pétulants mais néanmoins pétillants. Ainsi, il y a trois jours, alors que j'attendais notre bus - hybride s'il vous plaît - à l'arrêt que vous connaissez désormais, un grand silence régnait sur Eagle Heights. C'est assez souvent le cas en fait, mais ce jour-là, la neige fraîche de la veille encombrait les routes, et le trafic était encore plus réduit qu'à l'accoutumée, tant en nombre de véhicules qu'en décibels.
Et soudain, fermant les yeux pour atténuer la réverbération du soleil sur le manteau neigeux, j'ai cru rêver. Vous savez, comme en plein désert l'homme assoiffé voit des mirages d'oasis... Là j'ai entendu les cliquetis des haubans des voiliers dans un port de plaisance, par un jour de petite brise... Diling, tiling...
Comme certaines ont des envies subites de fraises ou de poireaux vinaigrettes, prenais-je soudain mes désirs pour la réalité, les trottoirs verglacés pour des pontons flottants, la sirène familière, au loin, du train Wisconsin and Southern, pour celle du Vindilis?
Ca y est, c'est la fin, pensez-vous, elle est devenue complètement givrée... Presque. Mais pas autant que les arbres. Si l'air salé manquait à l'appel, quand j'ai ouvert les yeux, je les ai vus, ces mâts tordus recouverts d'une pellicule de glace jusque sur leurs plus petites branches et brindilles, qui, sous l'effet du vent, tintinnabulaient.



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