Le samedi soir...
dimanche 12 février 2006,23:33
Jusqu'ici on avait essayé en tout et pour tout deux ou trois restos de la rue principale de Madison, State Street... dont l'ambiance paraît bien tristounette comparée à celle de la rue Oberkampf.
Et/ou opté pour des soirées DVD, avec paroles et sous-titres en anglais, histoire de travailler notre compréhension... Du cinéma américain "bien sûr", de Bonnie & Clyde, à Ocean Eleven, en passant par Stardust Memories, Big Fish, etc. (Vive la bibliothèque publique de Madison !)
Le ciné ? Je n'y suis allée qu'une fois, voir Mémoires d'une Geisha. J'en suis ressortie écoeurée par l'odeur de pop-corn (c'est parfois déprimant de voir que certains clichés sont en deça de la réalité !) et peu enthousiasmée par une héroïne finalement assez peu... héroïque.
Je compte bien allez voir Brobeback Mountain un jour, mais avec un(e) (ou des) anglophones confirmés à qui l'accent texan ne fait pas peur, et qui pourront donc m'aider si je ne comprends pas la moitié des dialogues.
Mais hier soir, nous avons découvert un café sympa, grâce à Manolis et sa copine Béatrice. Manolis est un post-doc du labo de François, Crétois. Avec un accent aussi difficile que l'accent texan, bien que plus (en)chantant. Béatrice, belge d'origine suédoise, fait une thèse de science politique sur les conflits et guerres dans les pays "jeunes".
Oui, enfin des "trentenaires + ou - 20%" !!! Ils existent donc, même s'ils nous ont eux-mêmes malheureusement confirmé qu'ils étaient une espèce rare dans la contrée. Manolis, qui en est à sa 3ème année de post-doc ici, cherche d'ailleurs à partir. A trouver un poste, "un vrai", serait plus juste. Car il dit beaucoup apprécier Madison, en dépit de sa consternation devant les bars locaux, bondés de 18 ans munis de fausses cartes d'identité. La consommation d'alcool est officiellement interdite pour les moins de 21 ans, âge impatiemment attendu par les plus jeunes, car synonyme d'émancipation. D'où quelques dégâts à l'arrivée...
L'interdiction de la cigarette dans les lieux publics et les cafés-restaurants semble elle bien mieux appliquée... Et là, chapeau. J'espère que la France connaîtra ce bonheur un jour (apparemment il y a des raisons d'espérer ?)
Le café ? Le Weary Traveler. Excentré, mais à l'occidentale, cultivant un savant mélange des genres et un côté bric-à-brac assez sympa. On y a bu du vin espagnol et de la bière locale.
Oui Gérard, du vin espagnol... Mais c'est qu'ici, il y en a du très bon. Du fait de l'importance de la population hispanophone, et des importations de vin d'Espagne pour la satisfaire... nous a dit Manolis.
Bref, en tout cas, c'était sympa de sortir ! Pour ce qui est de danser... Béatrice, habituée aux boîtes de Stockholm, dit qu'il n'y a quasiment rien ici. Il faudra patienter jusqu'au retour en France... ou juste une petite quinzaine ? Une sortie en boîte à Chicago, Max et Edith, ça vous dit ?!
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Le mercredi soir à Madison
vendredi 10 février 2006,19:48
Le feuilleton "Travailler aux USA" est momentanément suspendu - faute de choses à raconter pour le moment, malheureusement - et remplacé par un divertissement. Aujourd'hui, "le mercredi soir à Madison ».
Le mercredi soir à Madison, certains, dont moi, se rendent à la "French House". La French House est située au bord du lac Mendota et héberge des étudiants en Français. Elle est ouverte à tous, le mercredi soir, hors période de vacances, pour un dîner puis un film français (ou francophone en tout cas pour ce qui est du film).
Si ça ne vaut pas toujours la gastronomie du pays (les haricots verts par exemple, sont aussi vert fluo que les petits pois anglais), c'est toujours plus diététique que ce que mangent d'ordinaire beaucoup d'étudiants.
L'heure du dîner non plus n'est guère française : 18h !
Le hic, c'est qu'à chaque fois que j'y suis allée, je me suis retrouvée à une table de plus de 60 ans, et même une majorité de plus de 75. Et aux tables d'à côté, j'entends des jeunes qui ont l'air de se marrer... C'est un peu rageant... Ceci dit, ils sont vraiment jeunes ; 20 – 22 ans, quoi...
C'est assez caractéristique de ce que je vis ici depuis 3 mois : l'impression d'être entre 2 âges, qu'ici les "trentenaires" ( + ou – 20%) sont planqués... et bien planqués ! Ou alors, pour certaine, partent en courant en me laissant leur bébé sur les bras, profitant de ma présence pour aller faire du shopping ! et procrastinant quand il s'agit de prendre des cours de français. (Pour ceux qui n'ont pas vraiment suivi, j'étais censée apprendre le français à la femme (américaine) d'un francophone, et de temps en temps, garder leur fille d'un an et lui parler français. Pour l'instant, j'ai fait plus de 15 heures de baby-sitting, et aucun cours de français... Comme par enchantement, la petite vient de finir sa sieste à chaque fois que j'arrive !)
En attendant de trouver des trentenaires-plus-ou-moins-20%-sans-enfant-marque-déposée (ou avec-enfant-pris-en-charge-par-quelqu'un-d'autre-que-moi), je ne peux pas laisser tomber Sue qui tient à m'accompagner à chaque fois que j'y vais !! Mais comme elle part bientôt pour Las Vegas - voir ses propres enfants et petits-enfants - je pourrai y aller non chaperonnée ! Une fois en tout cas, car la semaine suivante, je m'y rendrais peut-être accompagnée, si le menu leur convient, par les Detch & Verry - j'ai nommé Max et Edith, les parents de François, prochains guestbloggeurs, qui arrivent le 19 février ! Merci par avance de leur faire bon accueil sur le blog...
Après le repas pris en français, projection d'un film francophone sur l'immense télé dans le salon de la French House. Un Américain s'affale systématiquement sur la canapé moëlleux, obligeant les autres à se contenter des chaises en plastiques. Mais comme il enlève ses chaussures, pour être plus à l'aise... plus du tout envie de s'installer sur le canapé depuis.
Désolée pour ces détails bien triviaux, mais certains ont demandé du concret !
Bientôt sur le blog : le mardi et le jeudi soir à Madison...
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Début de la nouvelle saga : Travailler aux USA...
mardi 07 février 2006,05:15
La saga "étudier aux Etats-Unis" a dû être interrompue pour des raisons indépendantes de notre volonté - Ron Howard et Brian Grazer ayant intercepté et dénoncé la demande de Jacques C. auprès de l'administration de l'Université de Wisconsin – Madison en faveur d'une diminution de mes frais d'inscription, en échange du transfert de la pyramide du Louvre devant le Chemical & Biological Engineering Department où travaille François. Quel dommage !
Je vous propose donc un feuilleton de substitution intitulé "travailler aux USA".
Il commence par l'obtention de deux documents indispensables pour un femme de post-doc : une carte des services de l'immigration, et une carte de sécurité sociale. J'ai reçu la première courant janvier :
... et je viens de recevoir la seconde (admirez l'assortiment des couleurs de cette carte avec celles du blog !) :

En bref, je n'ai plus aucun prétexte pour aller user mes jeans sur les bancs de la fac et jouer à l'étudiante, quoiqu'en pensent Jacques C. et Sophie Marceau. Avec mes belles cartes, je suis armée pour la recherche d'emploi. Sur un plan administratif s'entend...
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Etudier aux Etats-Unis
samedi 04 février 2006,21:22
Mon expérience a été courte... mais elle m'a permis de prendre la mesure des dégâts ici.
Par curiosité, j'ai calculé le prix que les étudiants que j'ai cotoyés pendant moins de 3 semaines paient pour leur master : pour 42 crédits, à $ 547.89 le crédit (tarif local pour les étudiants "normaux", i.e du Wisconsin, et pas auditeur libre), rien que la modique somme de $ 23 011.38 le master ! Quand on sait qu'avant ils ont déjà passé 4 ans à la fac, ça fait une belle somme, non ?!
Je savais que les études ici coûtaient très très cher mais à ce point... non ! Alors que je me remettais lentement de mes émotions, j'apprenai dans le New York Times que la Chambre des représentants venait de réduire les fonds alloués aux étudiants (mais pas seulement, les pauvres et les retraités aussi, mais c'est encore une autre histoire...)
Les banques en profitent, et certaines se sont emparé du "créneau estudiantin" et ont quelques bonnes idées de pub...

Non, non, je n'ai pas fait prendre la pose à François ! Et pour ceux qui le croyaient, vous auriez dû vous en doutez : François porte encore moins le jean que Nicolas les jumelles - quand il ne les embarque pas avec lui en France, soit dit en passant... mais je m'égare, revenons à nos moutons.
Etudiants, voitures, le rapprochement est facile me direz-vous, sans grande pertinence autre que marketing, etc. Que nenni ! Car dans certaines contrées des USA, si votre assiduité est exemplaire... l'école vous offre une voiture. Si si ! Cf. une fois encore New York Times. Ah, si j'avais su ça avant ! On n'aurait pas acheté la voiture, on aurait mis l'argent correspondant dans mes cours... et on aurait gagné non pas une Elentra mais un cross-over utility vehicle, bien plus branché. Caramba, encore raté !
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Soirée Bad Mood
jeudi 02 février 2006,03:11
J'ai reçu la réponse de l'administration de l'université concernant mes frais d'inscription. "It appears that there is no sufficient basis for awarding a remission of the nonresident tuition".
Google traduit : "il s'avère qu'il n'y a aucune de base suffisante à attribuer une remise de l'instruction non résidente"
En bon français et pour faire court, alors qu'ils m'avaient fait miroiter un tarif "raisonnable" de $ 630, il me faudrait en fait débourser $ 3681 pour assister aux cours de 3 profs - $ 3037 euros (Maman, ça fait presque 20 000 F). Dire que j'ai passé des heures à constituer mon dossier de demande...
J'ai tenté de me consoler avec un bon verre de cidre et une bonne part de gâteau pommes-cannelle que les collègues de François m'ont laissée (en l'absence du directeur de labo, quelques thésards ont déserté les lieux... : "when the cat's away the mice will play"). Sans grand succès...
Je vais essayer demain de comprendre pourquoi, finalement, ma demande a été rejetée alors que ça semblait acquis la semaine dernière. Ppppffffff...
Les 3 cours, bien que très intéressants, ne valent pas 3000 dollars. Je peux continuer à lire les articles de mon côté, et écouter la radio, aller aux cours d'anglais, etc. pour progresser côté "compréhension orale". Mais ça me plaisait bien d'aller aux cours, j'avais commencé parler un peu avec les étudiants - notamment, tenez-vous bien les ex-Wallons et ex-résidents de la Cité Internationale, une Américaine qui a habité en 1998 à la Deutsch de la Meurthe !
Je suis allée mardi au Salon du bénévolat et de l'emploi dans les organisations non gouvernementales et l'administration, organisé par l'université. Il n'y avait que des offres pour du bénévolat... Tondre la pelouse des parcs de la ville ? Euh, comment dire...
Ouvrir une pâtisserie, alors ? C'est-à-dire que...
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Soirée Good Cook
mercredi 01 février 2006,05:46
5h30 du matin environ en France. 22h30 ici. On s'active dans la cuisine, pour préparer des cakes pour demain.
Chaque mercredi midi au labo de François, à tour de rôle, un membre de l'équipe fait un exposé de ses travaux. La semaine dernière, c'était au tour de François, qui a présenté sa thèse. La semaine qui suit son exposé, celui qui est passé sur le gril doit passer du côté des fourneaux pour nourrir ses co-équipiers.
Ca y est, on en a enfourné 3 (cakes). Les 3 autres attendront demain matin. Pendant qu'une bonne odeur d'orange et de noix de coco emplit l'appartement, je souris en lisant l'étiquette des moules à gâteaux que François vient d'acheter :
"Merci de choisir notre mould pour cuire Good Cook. Nos produits sont prouvés dans des cuisines comme celle de de vous, parce que nous comprenons que la qualité le de ses ustensiles pour cuisiner sont tellement importants comme les ingrédients qu'il utilise pour faire ses aliments. Nous savons que vous serez plaisir d'utiliser nos mould non adhésive durables pour cuire. Les Produits Good Cook sont garantis à répondre à vos exigences de qualité"
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Don't count your chickens before they're hatched
samedi 28 janvier 2006,20:27
L'équivalent anglophone du : « il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué... » Ou le cerf, c'est pareil. Vous comprendrez plus bas.
En effet, les cours à la fac... « It's not all beer and skittles » (Euh, pas d'équivalent. Comprendre : ça n'est pas très simple...).
Alors que je me vantais haut et fort d'avoir pu assister à 4 cours la semaine dernière et que demander l'autorisation aux 3 qu'il me restaient à voir semblait alors une simple formalité... tous mes plans se sont effondrés d'un seul coup d'un seul.
Voilà comment c'est arrivé (Nicolas, Gérard et Eric - et sans doute beaucoup d'autres... - vous pouvez directement aller au paragraphe suivant, là ce ne sont que des détails...) :
Donc, c'était un jeudi, il faisait beau, ... OK OK, j'arrête, j'en viens aux faits, car je sais que même vous, Fanny, Carine, Gaëlle, qui aimez les détails, vous n'avez pas que ça à faire...
Donc, le prof de finances publiques, le 6ème prof, contrairement aux autres, ne m'a pas accueillie avec un grand sourire, mais avec des sourcils froncés et un tic nerveux à l'oeil. « M'voui, pour cette séance ça passe, mais je vais me renseigner auprès de l'administration. Je ne crois pas que cette pratique soit admise ici ».
Hem, m.... ! Juste avant, j'étais allée au cours de la directrice adjointe, qui m'avait chaleureusement accueillie : « Welcome to Madison !, etc. ».
Et bien, ce prof de finances publiques, a envoyé par mail les textes de la fac à cette directrice - laquelle, déchirée entre son côté social et francophile d'une part, et sa casquette de directrice d'autre part m'a priée ensuite, tout en me demandant de l'en excuser, de m'inscrire à la fac sous le statut de « guest student ».
Ce statut, je n'en avais pas connaissance... Après quelques investigations, je suis vite tombée sur les frais correspondants.
Pour les non-anglophones, petite précision : « guest » veut dire « invité ».
Mais pour être « invité » à un cours, un seul, ici c'est $ 1227 pour un semestre. Gloups. Quand on ne peut avoir le statut de résident du Wisconsin - ce qui est mon cas à cause de notre visa, limité dans le temps, mais je passe...
Autant dire que pour 7 cours, ça coûte les yeux de la tête (ici on dit « it costs an arm and a leg »)...
J'en ai bien sûr d'abord voulu à Donald, l'auteur de mes malheurs... Mais pouvais-je pester longtemps contre ce bon prof de finances publiques, par essence soucieux de tenir les cordons de la bourse (même expression en anglais : « to hold the purse strings ») ?? (Oui, bien sûr...)
M'enfin ça n'aide pas beaucoup de pester. J'ai donc ensuite tenté de glisser ce qui ne devait plus être qu'un mauvais souvenir « under the carpet » et de tourner la page (« to close the chapter » ; « to turn over a new leaf »). Mais en vain.
Donc j'ai passé ma semaine à frapper de bureau en bureau, réunir des papiers et documents, faire des photocopies, des lettres, etc. car je m'accroche à l'espoir de me voir attribuer la possibilité de ne payer « que » les frais des résidents du Wisconsin (bien que je n'en aie pas le statut) qui ne s'élèvent « qu »'à $ 210 par cours.
J'attends la réponse, et je ronge mon frein (« I'm champing at the bit »). Je suis tout de même allée à 3 cours cette semaine, histoire de bien savoir ce que j'aurais à regretter si ça ne marche pas...
2ème paragraphe (recoucou Nicolas, Gérard et Eric et les autres). 2ème information : François et moi avons eu notre « code » !! Le code de la route du Wisconsin.
Je précise, parce que, comme l'a vite remarqué François, il comporte quelques rubriques assez "couleur locale". Il indique par exemple les trucs et astuces pour conduire dans la neige, mais aussi les règles d'attribution du daim que vous avez malencontreusement heurté avec votre voiture : si vous êtes l'auteur du forfait... vous pouvez embarquer le daim, mais si vous n'en voulez pas, c'est à l'automobiliste suivant que revient le droit de bénéficier de la bête.
Peut-être pourrez-vous ainsi admirer la photo de nos prochains hôtes et « guest blogguers » dans notre canapé rouge, surmontés d'un cerf empaillé... Ici ça se fait pas mal. Beaucoup de chasseurs dans les environs. Je me suis ainsi retrouvée nez-à-nez avec un puma entier chez l'une des femmes francophones qui se réunissent 1 mercredi sur 2. Son mari l'avait tué dans le Nouveau Mexique. Impressionnant...
Bon, pour le Code, on était tout contents. Moi particulièrement, car je m'étais fait refouler 2 fois auparavant sans avoir pu passer le test parce que les justificatifs de domicile ne leur convenaient pas. Mon relevé de compte était en noir et blanc, ils en voulaient un en couleur, etc.
Cette fois j'épargne les détails à tout le monde, ce billet est déjà long et j'en viens directement à la conclusion. Les Français pestent souvent contre l'administration française, croyez-moi, pour ce que j'en ai vu, elle n'a sans doute rien à envier à celle d'ici !
Ceci dit, ce n'est pas une raison pour ne pas tenter de faire des progrès, OK. D'ailleurs j'y travaille.
Car il pleut des cordes (« it's raining cats and dogs »)... Temps idéal pour travailler et lire mes articles de gestion publique...
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Pour nous la boucle n'est pas bouclée, mais...
dimanche 22 janvier 2006,22:33
... la roue tourne : un petit détour sur le billet du blog de Jérôme et vous comprendrez.
Pour la petite histoire, Jérôme et sa femme - que nous ne connaissons pas personnellement... et pour cause - ont quitté les Etats-Unis au moment où nous y débarquions fraîchement.
Remplacez "Philadelphie" par "Madison", "Pennsylvanie" par "Wisconsin", "ma femme" par "mon mari" et vous lirez ce qui aurait (presque...) pu être écrit par moi, à quelques heures de nos "4 mois de mariage" (!!). C'est déroutant de voir à quel point "Nos histoires (d'expat') sont les mêmes / Comme si nous avions pratiqué / Dans des piscines parallèles / La natation synchronisée"...
Alors quand vous désespérez de ne pas trouver de nouveau billet sur ce blog et de voir la photo de Nicolas sur votre écran trop longtemps, allez faire un petit tour du côté du blog de Jérôme, dans le coin "archives", il y a de la matière, et condensée. Même pas eu le temps pour ma part de tout lire...
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