C'est décidé, j'ouvre un café
mardi 14 mars 2006,01:41
Après le rêve de devenir fleuriste ou d'ouvrir une crêperie, je me suis décidée à ouvrir un café.
Car, pour plagier Perrault et sa belle au boir dormant, je commençais à me dire qu'...
Attendre quelque temps pour avoir un emploi,
Intéressant, de bon aloi,
La chose est assez naturelle,
Mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant,
On ne trouve plus de femelle,
Qui dormit si tranquillement.
Je confirme ! J'ai beau apprécier jouer à la marmotte, ma patience commence à fondre comme neige au soleil.
Paraît qu' "on ne perd rien pour attendre"... C'est Charles qui le dit... (et mon potentiel futur employeur aussi, prénommé Clark, que j'ai vu aujourd'hui). Car non... toujours pas de réponse de l'administration !
Alors je vais m'employer à attendre... mais de façon active. Car en gros, si mon salaire et mon contrat sont pour l'instant "fictifs", on a aujourd'hui défini plus avant ce que pourrait être ma mission. Un peu de caféine, ça peut réveiller.
Et tant pis si c'est pour apprendre dans 10 jours (ou plus encore) que la réponse est négative. Il sera toujours temps alors de chercher autre chose... Et entre temps, au moins, j'aurais appris des choses et travaillé mon anglais de façon active et professionnelle (car on a beau dire, regarder les films - même avec les sous-titres en anglais - ça n'apprend pas à écrire un rapport sur les nanotechnologies !).
Alors ma mission ? Rédiger un Guide qui pourrait s'intituler justement "Sensibiliser les citoyens aux nanotechnologies", dans le cadre du programme interdisciplinaire Nanotechnology & Society de l'université de Madison.
A destination de ceux qui ici, entre leurs recherches et leurs cours à donner, tentent de mobiliser les citoyens sur des questions bien peu "sexys" (comme on dit chez KPMG) : les conséquences éthiques, sociales, environnementales, etc. de ces technologies !
Oui, vous l'avez dit, un vrai challenge ! Et, dans l'idéal, ce guide pourrait aussi être envoyé aux autres universités qui souhaitent engager des actions de vulgarisation sur la même question. Leur principal bailleur de fonds, la National Science Foundation, les y invitant cordialement...
Euh, le lien avec le café dans tout ça ? J'y viens.
Je vous avais parlé du côté "bridge builder" entre citoyens, scientifiques, industriels, hommes politiques, etc. OK. Mais comment on construit ces ponts ?
Mon job, c'est de recenser... et détailler les réponses à cette question. Et entre autres, il y a la réponse du café scientifique. Oui, oui. Ou des Conférences Consensus, développées à partir de l'exemple danois.
Mais bon, je ne vais pas non plus tout détailler là maintenant avant d'avoir commencé. Y en a déjà qui ont zappé pour aller lire Le Monde.fr, ou PhD Comics et d'autres se sont endormis.
Mais j'y pense, sur les blogs, les gens font souvent des sondages... histoire de relancer sans doute l'interactivité de leur blog. Comme le mien frise l'encéphalogramme plat, je vais en lancer hein, tiens ! Bah oui, allons-y, pourquoi pas ?
Donc, voilà, petit sondage : qui a déjà entendu parler des nanotechnologies ? qui a une petite idée de ce que c'est ? et des éventuels risques qu'elles pourraient représenter ? je devrais dire "qui n'en a pas la moindre idée ?", car c'est plutôt en ces termes que se pose généralement la question.
Papa, Maman, Gérard, Ivoa, et tous les autres lecteurs anonymes, ce serait sympa de répondre, pour une fois. Et je sais qu'un certain (ancien ?) lecteur du blog a déjà sévi dans le domaine des cafés scientifiques...
Réponse anonyme autorisée, sachant qu'évidemment il ne s'agit pas de dire "Oh là là Caroline connaît rien aux nanotechnologies !!" ni de faire un exposé sur le sujet, mais de voir... qui lit encore ce blog, a réussi à aller jusqu'au bout de ce billet, et aura droit à une nanoparticule de gratitude de ma part, certifiée sans risque pour la santé.
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Ici c'est le printemps !
vendredi 10 mars 2006,18:48
On frôle les 10°C, il fait un temps magnifique... Et les Carouges à épaulettes ont envahi la place. J'ai repris mes footings dans les bois d'Eagle Heights, au milieu des écureuils - comme d'habitude - mais aussi de ces oiseaux jusqu'alors jamais vus : ils sont tout noirs, avec des épaulettes rouge vif bordées de jaune doré. Je me suis arrêtée de courir à la vue des premiers d'entre eux (tous les prétextes sont bons...) mais au 10ème j'ai arrêté et repris ma course le long du lac au rythme des "Konk-la-riii" (c'est mon livre qui traduit). Ils ont purement et simplement simplement envahi les lieux !
Les "red-winged blackbirds" ont un peu anticipé le "Spring Break" qui débute lundi ; il s'agit de la semaine de vacances universitaires, la "pause printannière" qui coupe le 2nd semestre.
Semaine que François va passer à Baltimore - où il fait aujourd'hui 26 degrééés ! - pour assister à l'American Physical Society March Meeting.
Je débuterai moi aussi la semaine de façon studieuse, avec un nouvel entretien avec mon toujours potentiel futur employeur. Il n'a pas encore reçu de réponse de l'administration, mais "that is the nature of bureaucracy everywhere I guess" me dit-il. J'espère que les nouvelles règles consécutives aux 11 septembre ne compromettront pas mon embauche.
En attendant, grâce à vos conseils, je me suis plongée dans Dalva de Jim Harrison, et me suis constitué une petite réserve de guerre en cas de chômage technique prolongé la semaine prochaine. Merci à Cécile, Lucie et Violaine !
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La rubrique ornithologique - compléments
mardi 07 mars 2006,00:18
On voit moins d'oiseaux en ce moment. Eux aussi ils hibernent. (Je dis eux aussi, car j'ai comme l'impression de jouer à la marmotte en ce moment, attendant impatiemment "la réponse de l'administration", au chaud, tandis que la neige n'en finit pas de tomber ces jours-ci... Heureusement les jours rallongent !!)
Mais samedi, lors d'une virée dans les bois d'Eagle Heights, on a vu une grue, immense, au-dessus du lac. On peut dire que son chant n'est pas très discret et ressemble plus à une sirène de pompiers hé-ron-hé-ron, qu'à un chant de pinson... Mais c'est vraiment impressionnant !
Pour ceux que les oiseaux n'intéressent pas plus que ça, pas grand-chose à se mettre sous la dent... à part le fait que François est revenu de chez le dentiste avec 2 dents de sagesse en moins et l' "influenza". Le petit nom local de la grippe - qu'il devait couver depuis Chicago, fidèle à sa réputation de ville du "vent".
On a d'ailleurs décidé de se replonger à nouveau dans la période de la Prohibition. A New York cette fois, et en compagnie de Robert de Niro, pendant plus de 3 heures 30, avec Il était une fois en Amérique. Assez "hard", mais on a quand même beaucoup aimé.
Dans la rubrique "films et livres", je viens de finir mon polar orange fluo racontant les 9èmes aventures de Stephanie Plum (si si c'est pas mal finalement ! pas très crédible mais marrant) et je ne sais sur quel nouveau livre jeter mon dévolu. Des conseils (in english of course) ?
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Les Detch & Verry sur les traces d'Al Capone
jeudi 02 mars 2006,04:37
J'ai l'honneur d'accueillir sur mon blog, les seconds Guest Bloggueurs de l'année : Max et Edith, alias Les Detch & Verry.
Ils ont planché pendant ... (censure) pour vous livrer leur récit tant attendu de notre escapade à Chicago, le week-end dernier.

"Nous quittons les vaches du Wisconsin pour une escapade de trois jours à Chicago. Levés à 5h du matin, taxi à 6h pour rejoindre la diligence - pardon, le bus « Coach USA » qui nous emmène en trois heures trente jusqu'à la capitale du Middle West. Mathilde et François sont du voyage, en qualité d'interprètes officiels et de guides patentés. Mathilde a mémorisé avant notre arrivée l'intégralité du Rough Guide de Chicago.
L'arrivée en bus offre d'emblée une superbe vue sur les gratte-ciel.
Priorité dès la descente du bus : repérer l'hôtel pour y déposer l'énorme sac à dos de François qui contient toutes nos affaires. Nous avons réservé une suite au 10ème étage. Sur le net, le Travelodge a plutôt belle allure. La réalité est quelque peu différente... Les douze étages ont semble-t-il beaucoup vieilli depuis la Prohibition et Al Capone. A l'époque le double-vitrage n'était pas encore inventé, mais le métro aérien avec ses arcades métalliques existait déjà (1890).
De notre chambre insuffisamment isolée, chaque passage du métro s'accompagne d'un grondement impressionnant. Nous avons le privilège de faire le tour du Loop à bord de l'El ; voyage plutôt bruyant, les poutrelles grinçantes et rouillées rappellent leur grand âge. Au passage, nous pouvons espionner ce qui se trame au 2ème étage de chaque immeuble.
Quelques impressions en vrac :
- on se balade au bord du lac Michigan, on jurerait qu'on est au bord de la mer (500 km de long sur 200 de large environ !)
- en traversant Oak Park, où est né Ernest Hemingway en 1899, nous le réentendons murmurer : « Oak Park est une ville aux vastes pelouses peuplées d'esprits étroits ».
- au musée d'Art contemporain, au milieu d'une salle totalement vide, vision saisissante d'une silhouette agenouillée : de dos on croit apercevoir un garçonnet et en s'approchant, on découvre le visage d'Adolf Hitler en train de prier, les mains jointes.
- à l'Art Institute, nous passons trois heures (dur dur pour le dos), et repartons avec l'image du tableau de Grantwood (American Gothic) :

... et de celui d'Edouard Hopper (Nighthawks).

- visite de la Sears Tower (443 mètres), l'ascenseur nous dépose en 70 secondes, au 103ème étage.

Vue imprenable sur les gratte-ciel de Chicago :
On a même attendu que le soleil se couche sur Chicago, que s'allument les lumières de la ville, et que surgisse des ténèbres la Chicago by night.
- si Chicago a grandi sur la prairie et frappe par son horizontalité, les gratte-ciel à la verticale mettent à rude épreuve nos cervicales.
- nous nous accordons un moment de détente le dimanche matin au Shedd Aquarium où évoluent dans l'Océanorium bélugas, dauphins, otaries, phoques, pingouins. On a pu admirer un ballet aquatique de dauphins.
- si les Chicagoans sont de grands sportifs, nous nous contenterons pour notre part (même si on a quand même beaucoup marché) d'admirer en fin de séjour une sculpture très connue de Chicago, le Batcolumm (30 mètres de haut)...
... et de passer à plusieurs reprises devant la House of Blues.
- en trois jours, nous avons préféré arpenter Michigan Avenue et ses gratte-ciels plutôt que West side et ses fabriques de saucisses. Pour le prochain séjour, nous avons gardé un concert au Symphony Center, un dîner au Berghoff, et un match de baseball à l'United Center.
Chicago 3 jours, Madison 9 jours, il y aurait beaucoup de choses à raconter, le village vacances d'Eagle Heights est super. A côtoyer tant d'étudiants dans les rues de la ville, on a le sentiment de retrouver nos vingt ans.


On s'est bien adaptés à la vie américaine. Du coup, on reste."
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Waiting till the cows come home
mardi 28 février 2006,21:14
Encore un proverbe, l'équivalent de notre "attendre jusqu'à la Saint-Glinglin".



C'est l'impression que j'ai en ce moment. J'attends, j'attends... la réponse de l'administration concernant mon contrat de travail.
Mais ce n'est pas si désagréable que ça...
Après 3 jours à Chicago - dont Max devrait bientôt vous faire le récit - François a repris le chemin du labo, et moi celui de la fac. De la bibliothèque universitaire, plutôt.
Où je travaille mon anglais, lis la presse française et américaine, les blogs d'autres "expat", envoie mes emails, "and so on and so forth" - le tout via mon ordinateur et le réseau internet sans fil de la bibliothèque.
Confortablement installée au creux d'un canapé moelleux, je surplombe l'immensité du lac gelé. Avec un bon thé fumant à mes côtés.
Bref, je savoure les avantages combinés de la nature et de la high tech.
Entre deux exercices de grammaire, je m'octroie quelques minutes de méditation. Je regarde les pêcheurs attendre le poisson, des heures durant, imperturbables.
Aujourd'hui il fait assez doux, mais hier le vent glacial n'avait pas l'air de les gêner plus que ça. Même pas de gants ! Autant dire que, lorsqu'ils se lèvent enfin à la tombée de la nuit, on est un peu rassuré : ils attendront ce soir d'être bien au chaud pour s'endormir "safely". Quant à savoir ce qu'ils pêchent vraiment... je suis trop loin.
PS : Petite touche de couleur locale, la peinture de vaches est une spécialité du Wisconsin, le "Dairy Land" des USA, l'un des premiers Etats producteurs de lait et de fromage... Mais inutile de préciser que ce fromage là ne vaut pas "notre fromage de chez nous" - hein Gérard ?!
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Wait and see...
vendredi 24 février 2006,02:32
Le feuilleton "travailler aux USA" continue, et le suspense est à son comble...
J'ai bien vu mon potentiel futur employeur mardi, mais il n'avait pas encore reçu les informations nécessaires pour savoir s'il lui était "administrativement" possible de me recruter - et sous quelle forme.
Vu qu'il s'est absenté jusqu'en début de semaine prochaine, je ne suis pas encore fixée !
Et du coup, c'est "relâche" ! J'ai pu arpenter Madison en touriste avec Max et Edith, siroter des chocolats chauds à la chantilly, entrer dans un tipi d'Indien, photographier Max devant une vieille voiture américaine, Edith devant une Harley Davidson, etc. Et demain, départ pour Chicago, avec François dans nos valises...
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Ils sont bien arrivés !
mardi 21 février 2006,19:08
Par -17°C, mais bien arrivés quand même.
La preuve :
Max devant le désormais célèbre passage-obligé-des-visiteurs-de-François-et-Mathilde-à-Madison.
Edith au pied du Capitole.
Je sais, je sais, des photos, ça ne prouve rien...
Peut-être bientôt sur ce blog un billet signé des Detch & Verry ? Encore faudrait-il qu'ils prennent le temps de se poser, ils sont tout le temps en train de crapahuter ! A l'heure qu'il est (midi ici), ils profitent du soleil et de la neige. Pas le moins du monde incommodés par le décalage horaire. En pleine forme.
Pendant que moi je prépare laborieusement mon entretien de cet après-midi avec le prof "qui construit des ponts".
Mais moi aussi je voudrais aller marcher dans l'arboretum, regarder les oiseaux, faire des bonhommes de neige, essayer des bonnets, boire des chocolats chauds dans les cafés, acheter et écrire des cartes postales !
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Comme promis... Le mardi et le jeudi soir à Madison
vendredi 17 février 2006,17:50
On avait prévu de suivre des cours d’anglais, de 7 à 8. Ces cours, gratuits, sont donnés sur le campus par des futurs profs en formation. Ils commençaient mardi dernier. La condition pour y assister : ne pas être étudiant à la fac...
Pour François, ils présentaient l’avantage de se dérouler à une heure compatible avec ses horaires au labo. Car les cours que je suivais de mon côté jusqu’à Noël avaient lieu de 9h à midi, 3 matins par semaine à Eagle Heights, tout près de chez nous. C’était certes bien pratique, mais je n’y suis pas retournée à la rentrée mi-janvier : à cette époque je pensais pouvoir aller à la fac, et le cours du vendredi, dédié à la prononciation, se concentrait sur les problèmes de prononciation des Asiatiques (normal puique j’étais généralement la seule occidentale du cours)… or mes problèmes ne concernent pas vraiment les consonnes : le [m], le [n], le [t], etc.
Je parle des cours du mardi et du jeudi au passé, car nous n’y retournerons sans doute pas. François c’est sûr. Moi ? Ca dépend de mon futur emploi du temps.
D’une, le cours d’hier a été annulé, pour cause de neige. (Oui, la neige, enfin, est arrivée ! 20 cm en 24 heures, suivi de températures frisant les – 24°C, du coup, là, elle tient ; c’est magnifique. Nos skis de fond vont pouvoir servir au moins 2 fois dans l’hiver…)
De deux, on était plus de 50 au cours mardi… pour deux assistantes. Autant dire que côté expression orale, les occasions sont limitées.
Malgré l’enthousiasme débordant des deux Américaines, je crois que je vais continuer à travailler mon anglais avec mes livres et sites internet de prédilection. Certes ils ne me disent pas 6 fois en une heure « I am so excited about seeing all of your faces !!!!!! » , ou encore "We can't wait to meet you all !!!!”. Ils sont aussi moins cosmopolites que les gens qu’on a pu croiser mardi dernier : beaucoup de Chinois toujours, quelques Coréens, mais aussi des gens du Costa-Rica, de Mongolie, du Brésil, d’Italie, ... Des post-docs, mais aussi beaucoup de jeunes filles au pair.
Bah ! je verrai, selon mon humeur, si j’y retourne.
Car il se trouve que le mardi, je suis dans le coin : à 17h30 je vais désormais à La Follette School pour assister à une conférence d’une heure, gratuite et ouverte (oui !), donnée chaque semaine par un “professionnel” des “public affairs”, devant une petite dizaine d’étudiants pas plus.
Les deux jeunes femmes que j’ai vues jusqu’à présent étaient assez marrantes et assez déconcertantes, vu le poste qu’elles occupent... L’une gère la recherche des financements pour la campagne électorale du gouverneur du Wisconsin, l’autre fait de l'évaluation de politiques publiques pour le compte des législateurs (du Wisconsin toujours).
Elles avaient beaucoup de points communs et ressemblaient à certaines filles des feuilletons ici. La trentaine à peine, la voix grave, un fort accent américain, très à l’aise pour ne pas dire plus.
Allez si, plus !! : la langue pas de bois mais plutôt bien pendue, “manageant” de front leur exposé et leur chewing-gum, ne s’embarrassant pas des conventions communément admises en France, l’une n’hésitant pas à renifler et à se râcler la gorge à qui mieux-mieux pendant son show. Car c’étaient de vrais shows, donnés par des Muriel Robin un peu vulgaires mais avec des cheveux et un style de Barbie.
Ouah, je suis un peu vache ! Mais bon, jamais rien vu de tel en France (encore une fois... eu égard aux postes qu’elles occupent). Elles détoneraient pas mal dans le paysage de la “haute administration française” ! J’aimerais bien savoir comment elles sont perçues dans leur paysage à elle. Le directrice adjointe, dans l’audience, avait l’air parfois un peu gênée... Il faut dire que leur message, “j’étais the right woman, at the right place at the right time”, “c’est un pur hasard (“accident” en anglais...) si j’ai été recrutée”, n’était sans doute pas celui auquel elle s’attendait...
Moi j’aimerais bien que ça m’arrive.
Le directeur du labo de François m’a recommandée à un prof de La Follette qu’il connaît et qui a accepté de me rencontrer pour voir ce qu’il pouvait faire pour m’aider. Je l’ai vu mardi dernier et je le revois mardi prochain. C’est un “bridge builder”, il construit des ponts entre les citoyens, les scientifiques, les industriels et les politiques. J’aimerais aussi être sur le pont, mais même si ce que je vous dis est bien sibyllin, je n’en dis pas plus. Car pour l’instant, je suis plus en train de construire des châteaux en Espagne (ici on dit “to build castles in the air”) que des ponts en dur... et il se pourrait que mon projet tombe vite à l’eau...
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