Choses vues
vendredi 07 avril 2006,19:20
Hier, sur la route de Copp's (notre supermarché local), peu après 18h, 4 blondes en bikini sous la pluie disputaient un double sur un terrain de tennis à la lisière du bois. Le tout sans loup - du moins visible - dans les environs.
En voiture, on n'a pas eu le temps de voir si elles avaient des baskets.

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Sujet de la conférence : Behind the French Strikes
mercredi 05 avril 2006,21:09
Ouf !!!!!!!!!! La presse américaine a eu beau taper à bras raccourcis sur ces jeunes Français “fainéants-grévistes-enfants-gâtés-qui-ne-savent-pas-bosser-mais-jeter-des-pierres-ça-oui” (ou FGEGQNSPBMJDPÇO, pour faire court), j'ai été rassurée hier par une conférence organisée par l'université de Madison : "Behind the French Strikes: Youth Protests and Employment Reform."

Avec, à l'affiche, Laird Boswell, Department of History, Jonathan Zeitlin, School of Public Affairs and Department of Sociology, and graduate students Fehti Kerrouche (Université de Provence) and Hunter Martin (UW-Madison; currently in Paris).

Ils ont fait part, posément, de leurs explications de ces manifestations :
- le contenu de la réforme, à côté de la plaque
- la méthode adoptée, pas du tout adaptée
- la réponse de J. Chirac, complètement alambiquée
- le contexte politico-institutionnel, qui est lui le vrai sujet d'inquiétude (et notamment quel programme à gauche ??)

Ils ont rappelé aussi qu'en dehors des grandes écoles, les facs françaises étaient bien moins loties que les fac américaines. Pour preuve, la conférence avait lieu dans un grand amphi clair avec moquette moëlleuse et propre, micro intégré - et qui marche - pour chaque auditeur, téléconférence avec l'étudiant américain en direct de Paris. Ladite conférence a été organisée en moins de deux semaines. Mais pas de pop corn, zut ! Rien que les toilettes de ce bâtiment sont plus luxueuses et spacieuses que les plus belles salles de cours de la fac de lettres à Nantes. (Euh, ça c'est moi qui ajoute, et je précise aussi que, pour ma part, je n'en demande pas tant... Je parle toujours des toilettes.)

Dommage que Fox, CNN, et même le New York Times aient été absents. Il paraît que c'est le Financial Times qui a eu l'analyse la plus nuancée sur le sujet, un comble ! (Sauf si l'on considère avec le MEDEF et M. Gomez que les images des manifestations “with lots of red flags and burning cars” vont décourager les investissements étrangers en France. A en juger par la couverture médiatique qu'en a faite le New York Times, avec moult photos et décomptes des casseurs, on parierait que le-dit journal a intérêt à détourner les investissements de France !)

Voilà, juste pour dire que, de même que tous les jeunes Français ne sont pas des FGEGQNSPBMJDPÇO, tous les Américains ne sont pas non plus des O'Reilly.

Ajout du 6 avril :

Certains ont demandé plus de précision sur le contenu des interventions. Si je n'ai pas plus détaillé, c'est qu'on retrouve les mêmes arguments en France, mais je sais aussi que c'est intéressant de voir quels sont les arguments qui sont repris ou non ici. J'aurais peut-être la retranscription officielle des débats ? Mais en attendant, et vu que le sujet m'intéresse, voici une retranscription personnelle, sans les références exactes pour l'instant :

Concernant le contenu de la réforme, les intervenants ont :
- cité des études de l'OCDE qui prouvent que la protection des travailleurs est un plus au niveau macroénonomique non seulement pour les travailleurs... on s'en serait douté, mais de façon plus générale pour le marché du travail
- dénoncé une manipulation des chiffres par le gouvernement, qui surestime le taux de chômage des jeunes français
- rappelé que la France est le pays de l'UE dont les dépenses par étudiant sont les plus faibles... après la Grèce !
- insisté sur la multitude des formes de contrats dont les employeurs disposent déjà pour employer les jeunes – stage, CDD, interim, apprentissage, etc. - peu protégés en comparaison de la tranche 35-55

Concernant la méthode : ils ont dénoncé
- l'absence de débat démocratique au sein du Parlement, via le recours au 49-3,
- l'absence de consultation des syndicats malgré l'engagement du précédent gouvernement en ce sens pour toute réforme de la législation du travail
Ils ont souligné que d'autres réformes avaient été menées ces dernières années, sur l'assurance maladie notamment, et qui prouvent que les Français peuvent accepter de réformer la société française. Bref que les Français ne sont pas des gens qui ne savent que dire “NON”.
Pour résumer, ils ont qualifié cet épisode de “perfect example of how not to undertake reforms”

Concernant la réponse de J. Chirac, je ne citerai qu'une phrase “the most bizzar speech of any president”

Concernant le contexte politico-institutionnel, ils ont parlé de “crise de régime” - et de citer le non au référundum sur la constitution européenne, les émeutes de l'automne dernier dans les banlieues, et les 3 millions de personnes dans la rue ces dernières semaines ; ici non plus on n'est pas dupe des rivalités entre Villepin et Sarkozy, et on ironise sur le fait que c'est ce dernier, qui il y a quelques mois avait mis de l'huile sur le feu dans les banlieues, et qui aujourd'hui apparaît comme l'homme de dialogue, de l'unité...

Ils ont enfin souligné que l'énergie des étudiants, lycéens, et des manifestants dans leur ensemble était un signe de vigueur démocratique... à comparer à l'apathie des Américains – là c'est moi qui nuancerais, en soulignant le fait que des manifestations qui ont eu lieu ici ont été très peu relayées par les médias américains.
Ils ont aussi critiqué le caractère réducteur - et narquois dans la bouche de certains - de la sempiternelle comparaison avec Mai 68. Près de 40 ans ont passé, il faut changer de “référentiel”. Les manifestations d'aujourd'hui, bien qu'elles présentent des similitudes, s'inscrivent dans un contexte qui a complètement changé.

- "T'as compris tout ça ??
- "Voui voui, suis pas encore bilingue, mais "bizzare" se dit "bizarr", "président" se dit "president", "OCDE" se dit "OECDE", "réforme" se dit "reform", "Parlement" "Parliament", "emploi" "employment", et "non" "no" !

Un grand merci en tout cas à Lucie qui m'avait déjà fourni de la lecture française sur le sujet, quand je m'étais heurtée il y a quelques jours au "les jeunes Français, vous êtes des FGEGQNSPBMJDPÇO" de quelques Américains...

L'un des intervenants de la conférence, Jonathan Zeitlin, avait déjà fait une intervention sur Wisconsin Public Radio le 30 mars, que vous pouvez écoutez ici

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Objet du message : "Good news"
lundi 03 avril 2006,19:07
Je l'ai enfin reçu, ce mail que j'attendais... j'attendais... le jour et la nuit, lalala...

"Hi Mathilde,
We've received permission to hire you. We'll pull the paperwork together by next week.
Best,
Clark"

Hé ho, hé ho, j'ai enfin du boulot !

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La doggy bague de Kenza
jeudi 30 mars 2006,19:39
Je l'savais, je l'savais, j'aurais dû m'arrêter un jour... Je les ai souvent regardées ces cornes de gazelle en bas de chez nous, près de la rue Oberkampf... Sans jamais oser entrer dans cette pâtisserie orientale qui fait aujourd'hui la une, ou presque, du New York Times : la bague de Kenza
It makes my mouth water (oui oui, presque comme en français) mais je suis réduite à saliver devant mon écran d'ordinateur...

Mais la semaine dernière, j'ai pu en déguster quelques-unes, à l'occasion du Now-Rouz, le nouvel an iranien, chez l'une des femmes du groupe de francophiles-phones qui se réunissent deux fois par mois autour d'un roman français. Originaire d'Iran, elle avait disposé sur sa table les haft sin, les Sept "S", soit les sept éléments symboliques de rigueur pour l'occasion :

1. Sabezi, de la verdure - en général du blé germé
2. Sib, une pomme
3. Serkeh, du vinaigre - symbole de fermentation
4. Sir, de l'ail - pour chasser les mauvais esprits
5. Sekeh, une pièce d'or et d'argent - symbole de richesse (des cents en l'occurence ce jour-là)
6. Somagh, (sumac) une épice souvent utilisée dans le Chelo kabob - symbole de bonne vie
7. Samanu, une sucrerie ressemblant au halva

En revanche, pas de bocal de poissons rouges. Mais plein d'autres pâtisseries. Je n'ai pas osé sortir le doggy bag, mais si j'avais pu... Car sinon, soit dit en passant, le coup du doogy bag, c'est quand même encore un de ces "clichés-qui-n'en-sont-pas". Assez drôle quand par exemple, à l'issue d'un déjeuner avec l'ex first-lady du Wisconsin, cette dernière demande au serveur un doggy-bag pour emporter la moitié de son sandwich.
- Quoi ?!!!!!! Une ex-first lady qui mange un sandwich ?!!
- Oui, car le plat en sauce qu'elle avait initialement commandé s'était révélé immangeable... Mais le sandwich, lui, avait l'air bon.

Bon, mais moins bon que ces cornes de gazelle qui me narguaient dans la vitrine de la rue Saint-Maur. Vivement la télétransportation, vous pourrez m'en envoyer un doggy rempli en quelques secondes au-dessus de l'Atlantique !

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Et ta soeur, elle a un lawyer ?
mercredi 29 mars 2006,18:42
Dimanche, pour la 2ème fois, on a regardé la fameuse série Desperate Housewives. Et ensuite le début de la série Grey's Anatomy (genre Urgences). (Juste le début car tout l'épisode promettait de se concentrer sur 2 personnes empalées ensemble suite à un accident de train. Ca ne les empêchait pas de papoter et même de blaguer. Mais quand on a su que l'un des deux allait sans doute devoir être sacrifié, on a éteint, en se disant que le survivant n'aurait plus personne à qui parler, donc que les dialogues allaient forcément s'en ressentir. On n'avait effectivement plus de prétexte pour continuer à regarder - notre but étant évidemment, dois-je le dire tellement c'est évident, d'améliorer notre compréhension de l'Américain).

En une heure et quart de série (enlevez une demi-heure de pub), le fils homosexuel recourt à son lawyer contre sa mère alcoolique (Bree pour les connaisseurs), et partant la mère au sien contre son fils ; le couple qui veut adopter un bébé (Gabrielle et Carlos, si !) et la mère du futur bébé se menacent réciproquement de faire intervenir leur lawyer ; une parturiente demande que l'on appelle son lawyer parce qu'elle n'est pas sûre de survivre à l'accouchement - provoqué par l'accident du train - et veut écrire son testament, et j'en oublie...
Bref, je vous l'demande : qui n'a pas son lawyer ?!!!

Donc je viens d'appeler plusieurs cabinets et d'en choisir un. Oui, la météo prévoyait un grand soleil et en fait, il fait gris.

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Comment briller... par son absence
samedi 25 mars 2006,22:39
Regarder des épisodes de South Park via Internet, papoter gratuitement via Wengo avec la France, suivre les manifestations anti-CPE en direct, and so on and so forth. Ah c'est bien beau la technique, oui, c'est bien beau.

Mais rater une réunion planifiée spécialement pour vous présenter à l'équipe de recherche composée de vos potentiels futurs collègues... parce que vous n'avez pas reçu le mail informant de la réunion, à cause d'une faute de frappe dans votre adresse mail – mon nom c'est Colin, pas Collin, ouin ouin ! ... argh !! - là, on lui en veut à la technique, et on en vient à regretter l'ère des pigeons-voyageurs et des belle plumes biseautées...

Donc, voilà comment j'ai raté mon entrée. Pas glorieux. Ni honteux... c'était pas ma faute... - c'est que le directeur de recherche, un peu surmené, n'a pas fait attention en entrant mon adresse mail. Et deux “l” au lieu d'un, c'est gentil. Pas comme le directeur de recherche de François qui, au début, l'appelait Thomas. ... (Pour sa défense quand même, quand on encadre 20 personnes de 30 nationalités, dont un Francisco... aux traits asiatiques, il y a de quoi en perdre son latin !)

Pour revenir à mon entrée ratée... le pire c'est que je me suis pointée la bouche en coeur l'après-midi même à une autre réunion, auxquels participaient 2 des personnes à qui, le matin, j'avais involontairement posé un lapin. Que, ignorant mon forfait, je ne me suis bien sûr excusée de rien du tout... Et que mon potentiel futur employeur présent à la dite réunion mais visiblement au bout du rouleau, accaparé par d'autres questions plus urgentes, n'a pas pris la peine de m'en informer. Je l'ai appris en effet seulement le lendemain... par une post-doc qui elle-même n'était pas allée à la réunion à laquelle moi non plus je n'étais pas allée mais qui savait quand même que je n'y étais pas allée-luia.

“Too bad” comme ils disent. Mais c'est vrai qu'apparemment j'arrive un peu comme un chien dans un jeu de quilles. La National Science Fondation qui octroie des crédits aux labos universitaires scientifiques débarque bientôt, et de cette visite dépend le montant qu'elle va octroyer. Donc c'est pas trop le moment de rigoler. Ici c'est un peu le branle-bas de combat. Alors dans cette tourmente, mon petit contrat... je crois qu'il attendra.

Pendant ce temps au moins, je peux avancer à mon rythme, regarder des épisodes de South Park via Internet, papoter gratuitement via Wengo avec la France, suivre les manifestations anti-CPE en direct, and so on and so forth...
Ah oui, lire les articles de recherche en ligne aussi et chercher des infos sur les pratiques participatives et les nanotechnologies. Si si, je vous jure, de temps en temps ça m'arrive...

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Gru-mots
mardi 21 mars 2006,01:39
Toujours pas de réponse de l'administration. Donc en attendant de construire mes ponts, je fais toujours le pied de grue, à la maison.
Et figurez-vous que j'étais justement en train de lire qu'une grue du chantier de Minatec à Grenoble avait été occupée par des opposants aux nanotechnologies à l'automne dernier, quand, de ma fenêtre, j'en ai vu passer deux juste au dessus de la maison.
Deux grues, couleur craie. Si si, je vous grure que c'est vrai.

Euh... comment ai-je pu voir les grues si je lisais ? OK, j'avoue, c'était un de ces moments pendant lesquels je baye aux corneilles*. (Vous savez, ces moments de pause qui sont au travail bien fait ce que les trous sont au gru-yère... Nan, me dîtes pas que vous ne savez pas). Mon bureau est sous la fenêtre (encore un détail concret, un !), donc ça aide aussi.

Voir ces deux grandes grues dégingandées, ça m'a changé des corneilles, qui croassent du matin au soir ici. Je pourrais retourner en bibliothèque, mais sur le campus, il y a des travaux partout, avec des pelleteuses, ... et des grosses grues. Vous pouvez les voir sur la webcam de Madison (position home1 ; attendre 13h en France pour espérer discerner quelque chose, ne pas oublier qu'il y a 7 heures de décalage entre la France et Madison).

Bon, allez, j'arrête de gruminer.

* je baye aux grues, aurais-je dit si l'on vivait au 17ème siècle

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C'est décidé, j'ouvre un café
mardi 14 mars 2006,01:41
Après le rêve de devenir fleuriste ou d'ouvrir une crêperie, je me suis décidée à ouvrir un café.

Car, pour plagier Perrault et sa belle au boir dormant, je commençais à me dire qu'...
Attendre quelque temps pour avoir un emploi,
Intéressant, de bon aloi,
La chose est assez naturelle,
Mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant,
On ne trouve plus de femelle,
Qui dormit si tranquillement.

Je confirme ! J'ai beau apprécier jouer à la marmotte, ma patience commence à fondre comme neige au soleil.

Paraît qu' "on ne perd rien pour attendre"... C'est Charles qui le dit... (et mon potentiel futur employeur aussi, prénommé Clark, que j'ai vu aujourd'hui). Car non... toujours pas de réponse de l'administration !

Alors je vais m'employer à attendre... mais de façon active. Car en gros, si mon salaire et mon contrat sont pour l'instant "fictifs", on a aujourd'hui défini plus avant ce que pourrait être ma mission. Un peu de caféine, ça peut réveiller.
Et tant pis si c'est pour apprendre dans 10 jours (ou plus encore) que la réponse est négative. Il sera toujours temps alors de chercher autre chose... Et entre temps, au moins, j'aurais appris des choses et travaillé mon anglais de façon active et professionnelle (car on a beau dire, regarder les films - même avec les sous-titres en anglais - ça n'apprend pas à écrire un rapport sur les nanotechnologies !).

Alors ma mission ? Rédiger un Guide qui pourrait s'intituler justement "Sensibiliser les citoyens aux nanotechnologies", dans le cadre du programme interdisciplinaire Nanotechnology & Society de l'université de Madison.
A destination de ceux qui ici, entre leurs recherches et leurs cours à donner, tentent de mobiliser les citoyens sur des questions bien peu "sexys" (comme on dit chez KPMG) : les conséquences éthiques, sociales, environnementales, etc. de ces technologies !
Oui, vous l'avez dit, un vrai challenge ! Et, dans l'idéal, ce guide pourrait aussi être envoyé aux autres universités qui souhaitent engager des actions de vulgarisation sur la même question. Leur principal bailleur de fonds, la National Science Foundation, les y invitant cordialement...

Euh, le lien avec le café dans tout ça ? J'y viens.
Je vous avais parlé du côté "bridge builder" entre citoyens, scientifiques, industriels, hommes politiques, etc. OK. Mais comment on construit ces ponts ?
Mon job, c'est de recenser... et détailler les réponses à cette question. Et entre autres, il y a la réponse du café scientifique. Oui, oui. Ou des Conférences Consensus, développées à partir de l'exemple danois.
Mais bon, je ne vais pas non plus tout détailler là maintenant avant d'avoir commencé. Y en a déjà qui ont zappé pour aller lire Le Monde.fr, ou PhD Comics et d'autres se sont endormis.

Mais j'y pense, sur les blogs, les gens font souvent des sondages... histoire de relancer sans doute l'interactivité de leur blog. Comme le mien frise l'encéphalogramme plat, je vais en lancer hein, tiens ! Bah oui, allons-y, pourquoi pas ?
Donc, voilà, petit sondage : qui a déjà entendu parler des nanotechnologies ? qui a une petite idée de ce que c'est ? et des éventuels risques qu'elles pourraient représenter ? je devrais dire "qui n'en a pas la moindre idée ?", car c'est plutôt en ces termes que se pose généralement la question.
Papa, Maman, Gérard, Ivoa, et tous les autres lecteurs anonymes, ce serait sympa de répondre, pour une fois. Et je sais qu'un certain (ancien ?) lecteur du blog a déjà sévi dans le domaine des cafés scientifiques...
Réponse anonyme autorisée, sachant qu'évidemment il ne s'agit pas de dire "Oh là là Caroline connaît rien aux nanotechnologies !!" ni de faire un exposé sur le sujet, mais de voir... qui lit encore ce blog, a réussi à aller jusqu'au bout de ce billet, et aura droit à une nanoparticule de gratitude de ma part, certifiée sans risque pour la santé.

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