Nouveau rebondissement dans le feuilleton travailler aux USA
mardi 11 avril 2006,00:52
Mon futur employeur, un mollusque, un maniaco-dépressif, un placardisé, un autiste, un grand blond avec une chaussure noire ??? Non, mais oh ! Du calme les amis !! Contrairement à ce que certains d'entre vous ont vicieusement insinué, mon futur employeur n'est rien de tout ça. La preuve, il est brun et barbu, et porte des chaussures de rando !

Il a juste une visite de la NSF à préparer, mais aussi - je viens de l'apprendre ce matin - un dossier pour passer associate professor, et s'il a la tête dans les nuages en ce moment c'est aussi qu'il est en plein Arizona Dream...
Et oui, figurez-vous, l'université d'Arizona drague mon potentiel futur employeur... (Alors, y en aura-t-il qui oseront encore insinuer que c'est un placardisé, hein ?!)

Le suspense est donc à son comble : succombera-t-il aux charmes du Sud ? Aujourd'hui il fait 20°C à l'ombre, les bourgeons tardent à faire leur apparition, mais les tongues, les bermudas et les jupes fleurissent sur les pelouses du campus ! Alors je prie pour que les sirènes du lac Mendota le retienne sur nos rives.

Mes tongues à moi sont bel et bien placardisées elles, et même encartonnées en France - quelle imprévoyante je fais ! - donc c'est en basket et en chantant que je vais me rendre au jardin pour potasser un essai sur la "démocratie technique" en français intitulé Agir dans un monde incertain.
Non, non, ce n'est pas une blague ; oui, oui, c'est le vrai titre et c'est de rigueur...


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"Madison is one of the most anti-business cities in America"
dimanche 09 avril 2006,00:02
Ce titre est une feinte. Il a pour objectif de tromper l'ennemi. Vous allez comprendre plus bas.

Car, oui, c'est vrai, je le reconnais, c'est indéniable, je parle plus des grues, du CPE, ou de mon futur employeur que de François... Mea culpa. Mais c'est qu'il existe un commandement du MadisonBlog qui dit : "de François, tu ne parleras pas (ou presque)". Réserve naturelle ? Goût pour le mystère ? Bon, mais c'est aussi que François travaille beaucoup, monsieur !! C'est un peu pour ça qu'il est là d'ailleurs, non ? François en ce moment se bat contre les erreurs qui se sont immiscées subrepticement à l'insu de son plein gré et contre sa volonté dans son programme. Et elles ont la peau dure ces gredines...

Mais François préfère que je consacre mon temps à batailler moi-même contre mes problèmes d'accentuation (pourquoi "conduct" ne s'accentue-t-il pas de la même façon selon que c'est un verbe ou un nom, hein ?!!) plutôt qu'à vous faire le récit de son combat acharné contre la machine. Et croyez-moi, à côté, le duel Garry Kasparov versus Deep Blue, c'est vraiment peanuts !
Et si ça ne tenait qu'à moi, vous en sauriez plus... d'abord ! Ceci dit, une fois n'est pas coutume... Je tente de déjouer la censure (qui, elle aussi, a la peau dure).

Alors François ? Et bien, quand il n'est pas à la guerre, entre autres choses, François lit. Il lit des romans, un polar, des documents sur les mounds des Indiens, des revues scientifiques, et la presse. Et notamment la presse locale, dont l'hebdomadaire du coin, gratuit, Isthmus.

Et le Isthmus de la semaine dernière a retenu toute son attention. On peut y lire en effet les réactions suscitées par une proposition d'arrêté municipal exigeant des employeurs qu'ils paient une heure de congé maladie pour 30 heures effectuées à chacun de leurs salariés. Ce qui équivaudrait à environ 9 jours de congé maladie par an pour un salarié à temps plein.
Hé hé, oui oui, ne pas oublier qu'ici il faut compter en moyenne deux semaines de congé par an (pas obligatoirement payés...) et surtout les employeurs ne sont pas obligés de payer de congés maladie à leurs salariés.
Comment ça, "c'est pas juste"?!! Espèce de FGEGQNSPBMJDPÇO !!!
A cette insulte, Isthmus a trouvé des petites soeurs assez mignonnes. C'est le représentant des fabricants et des gérants de commerce du Wisconsin qui en est l'auteur. En voici un florilège, déclenché à lui seul par cette proposition d'arrêté :
- "C'est marxiste".
- "Madison est l'une des villes les plus anti-business aux Etats-Unis".
- "Le conseil municipal devrait avoir honte de lui-même. Il est en train d'assommer le business à coups de gourdins."
- "Ils ont décidé de protéger les gens contre eux-mêmes. Bientôt ils vont interdire les frites sous prétexte que les vendeurs courent le risque de se brûler et que c'est mauvais pour le taux de cholestérol de ceux qui les consomment."
- "Madison est l'Etat totalitaire des gens beaux qui sont plus intelligents que tout le monde".

Ah, c'est celle-là que je préfère !! Allez je ne résiste pas au plaisir de vous la fournir en VO : "Madison is the Totalitarian State of the Beautiful People Who Are Smarter than Everybody Else" (les majuscules sont dans le texte).
Pas mal, l'insulte, hein ? Alors quand votre petit frère, votre neveu, ou votre petit-fils vous reprochera de virer à droite avec l'âge, n'hésitez pas : "Espèce de TSBPWATHE, t'es vraiment qu'un FGEGQNSPBMJDPÇO !!" Effet garanti.

En attendant, il n'est pas passé cet arrêté. Du coup, ses défenseurs sont obligés de faire des "compromis". C'est à la mode en ce moment. Il y a des compromis partout : au sein du gouvernement français, dans le conseil municipal de Madison, et sur le MadisonBlog. Car vous allez me dire que j'ai plus parlé de Jim Pugh (le porte-parole anti-marxiste et anti-TSBPWATHE) que de François, mais là je vous répondrai que c'était le prix à payer pour pouvoir entendre parler de François... Je réessaierai encore, c'est promis.

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Choses vues
vendredi 07 avril 2006,19:20
Hier, sur la route de Copp's (notre supermarché local), peu après 18h, 4 blondes en bikini sous la pluie disputaient un double sur un terrain de tennis à la lisière du bois. Le tout sans loup - du moins visible - dans les environs.
En voiture, on n'a pas eu le temps de voir si elles avaient des baskets.

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Sujet de la conférence : Behind the French Strikes
mercredi 05 avril 2006,21:09
Ouf !!!!!!!!!! La presse américaine a eu beau taper à bras raccourcis sur ces jeunes Français “fainéants-grévistes-enfants-gâtés-qui-ne-savent-pas-bosser-mais-jeter-des-pierres-ça-oui” (ou FGEGQNSPBMJDPÇO, pour faire court), j'ai été rassurée hier par une conférence organisée par l'université de Madison : "Behind the French Strikes: Youth Protests and Employment Reform."

Avec, à l'affiche, Laird Boswell, Department of History, Jonathan Zeitlin, School of Public Affairs and Department of Sociology, and graduate students Fehti Kerrouche (Université de Provence) and Hunter Martin (UW-Madison; currently in Paris).

Ils ont fait part, posément, de leurs explications de ces manifestations :
- le contenu de la réforme, à côté de la plaque
- la méthode adoptée, pas du tout adaptée
- la réponse de J. Chirac, complètement alambiquée
- le contexte politico-institutionnel, qui est lui le vrai sujet d'inquiétude (et notamment quel programme à gauche ??)

Ils ont rappelé aussi qu'en dehors des grandes écoles, les facs françaises étaient bien moins loties que les fac américaines. Pour preuve, la conférence avait lieu dans un grand amphi clair avec moquette moëlleuse et propre, micro intégré - et qui marche - pour chaque auditeur, téléconférence avec l'étudiant américain en direct de Paris. Ladite conférence a été organisée en moins de deux semaines. Mais pas de pop corn, zut ! Rien que les toilettes de ce bâtiment sont plus luxueuses et spacieuses que les plus belles salles de cours de la fac de lettres à Nantes. (Euh, ça c'est moi qui ajoute, et je précise aussi que, pour ma part, je n'en demande pas tant... Je parle toujours des toilettes.)

Dommage que Fox, CNN, et même le New York Times aient été absents. Il paraît que c'est le Financial Times qui a eu l'analyse la plus nuancée sur le sujet, un comble ! (Sauf si l'on considère avec le MEDEF et M. Gomez que les images des manifestations “with lots of red flags and burning cars” vont décourager les investissements étrangers en France. A en juger par la couverture médiatique qu'en a faite le New York Times, avec moult photos et décomptes des casseurs, on parierait que le-dit journal a intérêt à détourner les investissements de France !)

Voilà, juste pour dire que, de même que tous les jeunes Français ne sont pas des FGEGQNSPBMJDPÇO, tous les Américains ne sont pas non plus des O'Reilly.

Ajout du 6 avril :

Certains ont demandé plus de précision sur le contenu des interventions. Si je n'ai pas plus détaillé, c'est qu'on retrouve les mêmes arguments en France, mais je sais aussi que c'est intéressant de voir quels sont les arguments qui sont repris ou non ici. J'aurais peut-être la retranscription officielle des débats ? Mais en attendant, et vu que le sujet m'intéresse, voici une retranscription personnelle, sans les références exactes pour l'instant :

Concernant le contenu de la réforme, les intervenants ont :
- cité des études de l'OCDE qui prouvent que la protection des travailleurs est un plus au niveau macroénonomique non seulement pour les travailleurs... on s'en serait douté, mais de façon plus générale pour le marché du travail
- dénoncé une manipulation des chiffres par le gouvernement, qui surestime le taux de chômage des jeunes français
- rappelé que la France est le pays de l'UE dont les dépenses par étudiant sont les plus faibles... après la Grèce !
- insisté sur la multitude des formes de contrats dont les employeurs disposent déjà pour employer les jeunes – stage, CDD, interim, apprentissage, etc. - peu protégés en comparaison de la tranche 35-55

Concernant la méthode : ils ont dénoncé
- l'absence de débat démocratique au sein du Parlement, via le recours au 49-3,
- l'absence de consultation des syndicats malgré l'engagement du précédent gouvernement en ce sens pour toute réforme de la législation du travail
Ils ont souligné que d'autres réformes avaient été menées ces dernières années, sur l'assurance maladie notamment, et qui prouvent que les Français peuvent accepter de réformer la société française. Bref que les Français ne sont pas des gens qui ne savent que dire “NON”.
Pour résumer, ils ont qualifié cet épisode de “perfect example of how not to undertake reforms”

Concernant la réponse de J. Chirac, je ne citerai qu'une phrase “the most bizzar speech of any president”

Concernant le contexte politico-institutionnel, ils ont parlé de “crise de régime” - et de citer le non au référundum sur la constitution européenne, les émeutes de l'automne dernier dans les banlieues, et les 3 millions de personnes dans la rue ces dernières semaines ; ici non plus on n'est pas dupe des rivalités entre Villepin et Sarkozy, et on ironise sur le fait que c'est ce dernier, qui il y a quelques mois avait mis de l'huile sur le feu dans les banlieues, et qui aujourd'hui apparaît comme l'homme de dialogue, de l'unité...

Ils ont enfin souligné que l'énergie des étudiants, lycéens, et des manifestants dans leur ensemble était un signe de vigueur démocratique... à comparer à l'apathie des Américains – là c'est moi qui nuancerais, en soulignant le fait que des manifestations qui ont eu lieu ici ont été très peu relayées par les médias américains.
Ils ont aussi critiqué le caractère réducteur - et narquois dans la bouche de certains - de la sempiternelle comparaison avec Mai 68. Près de 40 ans ont passé, il faut changer de “référentiel”. Les manifestations d'aujourd'hui, bien qu'elles présentent des similitudes, s'inscrivent dans un contexte qui a complètement changé.

- "T'as compris tout ça ??
- "Voui voui, suis pas encore bilingue, mais "bizzare" se dit "bizarr", "président" se dit "president", "OCDE" se dit "OECDE", "réforme" se dit "reform", "Parlement" "Parliament", "emploi" "employment", et "non" "no" !

Un grand merci en tout cas à Lucie qui m'avait déjà fourni de la lecture française sur le sujet, quand je m'étais heurtée il y a quelques jours au "les jeunes Français, vous êtes des FGEGQNSPBMJDPÇO" de quelques Américains...

L'un des intervenants de la conférence, Jonathan Zeitlin, avait déjà fait une intervention sur Wisconsin Public Radio le 30 mars, que vous pouvez écoutez ici

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Objet du message : "Good news"
lundi 03 avril 2006,19:07
Je l'ai enfin reçu, ce mail que j'attendais... j'attendais... le jour et la nuit, lalala...

"Hi Mathilde,
We've received permission to hire you. We'll pull the paperwork together by next week.
Best,
Clark"

Hé ho, hé ho, j'ai enfin du boulot !

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La doggy bague de Kenza
jeudi 30 mars 2006,19:39
Je l'savais, je l'savais, j'aurais dû m'arrêter un jour... Je les ai souvent regardées ces cornes de gazelle en bas de chez nous, près de la rue Oberkampf... Sans jamais oser entrer dans cette pâtisserie orientale qui fait aujourd'hui la une, ou presque, du New York Times : la bague de Kenza
It makes my mouth water (oui oui, presque comme en français) mais je suis réduite à saliver devant mon écran d'ordinateur...

Mais la semaine dernière, j'ai pu en déguster quelques-unes, à l'occasion du Now-Rouz, le nouvel an iranien, chez l'une des femmes du groupe de francophiles-phones qui se réunissent deux fois par mois autour d'un roman français. Originaire d'Iran, elle avait disposé sur sa table les haft sin, les Sept "S", soit les sept éléments symboliques de rigueur pour l'occasion :

1. Sabezi, de la verdure - en général du blé germé
2. Sib, une pomme
3. Serkeh, du vinaigre - symbole de fermentation
4. Sir, de l'ail - pour chasser les mauvais esprits
5. Sekeh, une pièce d'or et d'argent - symbole de richesse (des cents en l'occurence ce jour-là)
6. Somagh, (sumac) une épice souvent utilisée dans le Chelo kabob - symbole de bonne vie
7. Samanu, une sucrerie ressemblant au halva

En revanche, pas de bocal de poissons rouges. Mais plein d'autres pâtisseries. Je n'ai pas osé sortir le doggy bag, mais si j'avais pu... Car sinon, soit dit en passant, le coup du doogy bag, c'est quand même encore un de ces "clichés-qui-n'en-sont-pas". Assez drôle quand par exemple, à l'issue d'un déjeuner avec l'ex first-lady du Wisconsin, cette dernière demande au serveur un doggy-bag pour emporter la moitié de son sandwich.
- Quoi ?!!!!!! Une ex-first lady qui mange un sandwich ?!!
- Oui, car le plat en sauce qu'elle avait initialement commandé s'était révélé immangeable... Mais le sandwich, lui, avait l'air bon.

Bon, mais moins bon que ces cornes de gazelle qui me narguaient dans la vitrine de la rue Saint-Maur. Vivement la télétransportation, vous pourrez m'en envoyer un doggy rempli en quelques secondes au-dessus de l'Atlantique !

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Et ta soeur, elle a un lawyer ?
mercredi 29 mars 2006,18:42
Dimanche, pour la 2ème fois, on a regardé la fameuse série Desperate Housewives. Et ensuite le début de la série Grey's Anatomy (genre Urgences). (Juste le début car tout l'épisode promettait de se concentrer sur 2 personnes empalées ensemble suite à un accident de train. Ca ne les empêchait pas de papoter et même de blaguer. Mais quand on a su que l'un des deux allait sans doute devoir être sacrifié, on a éteint, en se disant que le survivant n'aurait plus personne à qui parler, donc que les dialogues allaient forcément s'en ressentir. On n'avait effectivement plus de prétexte pour continuer à regarder - notre but étant évidemment, dois-je le dire tellement c'est évident, d'améliorer notre compréhension de l'Américain).

En une heure et quart de série (enlevez une demi-heure de pub), le fils homosexuel recourt à son lawyer contre sa mère alcoolique (Bree pour les connaisseurs), et partant la mère au sien contre son fils ; le couple qui veut adopter un bébé (Gabrielle et Carlos, si !) et la mère du futur bébé se menacent réciproquement de faire intervenir leur lawyer ; une parturiente demande que l'on appelle son lawyer parce qu'elle n'est pas sûre de survivre à l'accouchement - provoqué par l'accident du train - et veut écrire son testament, et j'en oublie...
Bref, je vous l'demande : qui n'a pas son lawyer ?!!!

Donc je viens d'appeler plusieurs cabinets et d'en choisir un. Oui, la météo prévoyait un grand soleil et en fait, il fait gris.

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Comment briller... par son absence
samedi 25 mars 2006,22:39
Regarder des épisodes de South Park via Internet, papoter gratuitement via Wengo avec la France, suivre les manifestations anti-CPE en direct, and so on and so forth. Ah c'est bien beau la technique, oui, c'est bien beau.

Mais rater une réunion planifiée spécialement pour vous présenter à l'équipe de recherche composée de vos potentiels futurs collègues... parce que vous n'avez pas reçu le mail informant de la réunion, à cause d'une faute de frappe dans votre adresse mail – mon nom c'est Colin, pas Collin, ouin ouin ! ... argh !! - là, on lui en veut à la technique, et on en vient à regretter l'ère des pigeons-voyageurs et des belle plumes biseautées...

Donc, voilà comment j'ai raté mon entrée. Pas glorieux. Ni honteux... c'était pas ma faute... - c'est que le directeur de recherche, un peu surmené, n'a pas fait attention en entrant mon adresse mail. Et deux “l” au lieu d'un, c'est gentil. Pas comme le directeur de recherche de François qui, au début, l'appelait Thomas. ... (Pour sa défense quand même, quand on encadre 20 personnes de 30 nationalités, dont un Francisco... aux traits asiatiques, il y a de quoi en perdre son latin !)

Pour revenir à mon entrée ratée... le pire c'est que je me suis pointée la bouche en coeur l'après-midi même à une autre réunion, auxquels participaient 2 des personnes à qui, le matin, j'avais involontairement posé un lapin. Que, ignorant mon forfait, je ne me suis bien sûr excusée de rien du tout... Et que mon potentiel futur employeur présent à la dite réunion mais visiblement au bout du rouleau, accaparé par d'autres questions plus urgentes, n'a pas pris la peine de m'en informer. Je l'ai appris en effet seulement le lendemain... par une post-doc qui elle-même n'était pas allée à la réunion à laquelle moi non plus je n'étais pas allée mais qui savait quand même que je n'y étais pas allée-luia.

“Too bad” comme ils disent. Mais c'est vrai qu'apparemment j'arrive un peu comme un chien dans un jeu de quilles. La National Science Fondation qui octroie des crédits aux labos universitaires scientifiques débarque bientôt, et de cette visite dépend le montant qu'elle va octroyer. Donc c'est pas trop le moment de rigoler. Ici c'est un peu le branle-bas de combat. Alors dans cette tourmente, mon petit contrat... je crois qu'il attendra.

Pendant ce temps au moins, je peux avancer à mon rythme, regarder des épisodes de South Park via Internet, papoter gratuitement via Wengo avec la France, suivre les manifestations anti-CPE en direct, and so on and so forth...
Ah oui, lire les articles de recherche en ligne aussi et chercher des infos sur les pratiques participatives et les nanotechnologies. Si si, je vous jure, de temps en temps ça m'arrive...

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