Foin de ice creams !
lundi 03 juillet 2006,23:40
Si mes informations sont bonnes, Paris vient de dire au revoir aux vaches de l'expo Vach'art.
Si elles vous manquent déjà, et que vous piaffez rien qu'à l'idée d'attendre le prochain salon de l'Agriculture 2007, sachez que vous avez jusqu'au 13 octobre pour venir en admirer d'autres
à Madison. La cow-parade a commencé ici le 3 juin.
Ma préférée ? La voici :
Alors ?????
Vous avez tout de suite l'eau à la bouche, hein ?
Non ?! Mais, même par 30°C et 70% d'humidité, elle ne fond pas !
OK, je vous le concède, voilà qui ne suffit pas à faire envie. C'est pourtant ce à quoi ressemblent les pâtisseries locales ici - et encore, estimez-vous heureux, celle-ci n'est pas sous plastique !
Côté glaces, François et moi avons eu beau arpenter les allées de surgelés des supermarchés locaux, point de sorbet cassis, mangue ou melon. Même les sorbets citron ou fruits de la passion sont introuvables !
Vous avez le choix entre la glace chocolat-beurre de cacahuète-pistache ou vanille-cookies-bananes, ou encore caramel-brownie-café, chocolat-guimauve-noix. (Je cite les combinaisons de mémoire, veuillez m'excuser pour les probables approximations...).
Quant aux parfums “spumoni” ou “turtle tracks”, mon dictionnaire de poche déclare forfait...
Pas ma soif de sorbet citron, malheureusement.
Ah, que c'est dur la vie aux Etats-Unis... (soupir)
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Honey Money
vendredi 30 juin 2006,19:05
Aujourd'hui 30 juin 2006, à mon réveil, mon compte en banque m'a chanté ça.
Voui, ça y est, enfin, l'université m'a payée !
Du coup, mon compte en banque et moi, on est maintenant en honeymooney.
Allez , encore une fois pour la route...
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Débat public, nano & gazpacho
vendredi 30 juin 2006,01:55
Lorsque j'étais en France, fin mai, j'ai soufflé à Dominique l'idée d'un débat national sur les nanotechnologies.
Sitôt dit, sitôt fait, vous avez peut-être entendu début juin le ministre délégué à l'Industrie François Loos annoncer qu'il avait été chargé avec le ministre délégué à la Recherche, François Goulard, d'organiser un "vaste débat national où seront posées publiquement les questions qui inquiètent certains" sur les nanotechnologies.
Et oui, aux USA, on apprend à être efficace...
En attendant, pour ceux d'entre vous qui m'ont entendu parler des conférences consensus ou conférences de citoyens sans avoir eu le loisir d'en discuter plus avant, mais qui pour autant meurent d'envie d'en savoir plus à l'heure où, en France aussi, la démocratie bat de l'aile... pour vous donc, j'ai demandé à France Culture de faire une émission sur le sujet. Aussitôt dit, aussitôt fait, la voici. Histoire de ne pas perdre de temps, vous pourrez donc en savoir un peu plus sur ces conférences de citoyens tout en vous attelant à la confection de votre gazpacho préféré ! Attention cependant, elle périme dans une semaine.
Mon gazpacho à moi est fini, il prend le frais, pendant que je peaufine l'affiche du premier café scientifique d'une série sur les nano que je contribue fièrement à organiser. Ecriture noire sur fond blanc ou écriture blanche sur fond noir ? Ah, j'hésite !
Mais entre la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, aujourd'hui je choisis la dernière... Maintenant que mon travail produit de premiers résultats, j'ai l'impression qu'on me prend vraiment au sérieux et ça fait du bien au moral !
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La Sears Tower de Chicago
mardi 27 juin 2006,23:45
Rappelez-vous, on y était montés en février.
Il y a quelques jours, les médias américains ont rapporté que le FBI avait démantelé un complot présumé contre la Sears Tower de Chicago.
7 “terroristes” ont été arrêtés. Finalement, aucune arme, aucun explosif n'a été retrouvé. "Aucun individu ni bâtiment n'a été en danger immédiat", a déclaré un responsable de la Justice à Miami.
Alors certains ont décidé d'en rire. Cf. cette petite vidéo de 5 minutes 20...
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Les moustiques de Madison et les présidentielles de 2007
mardi 27 juin 2006,05:10
Selon le Monde du 26 juin, "la recherche s'invite dans la présidentielle" :
"La recherche scientifique va-t-elle jouer les invités surprises de la campagne présidentielle ? Ce serait une première. Du moins en France.
Jamais encore on n'y a vu des candidats à la magistrature suprême confronter leurs projets en matière de recherche et de développement, comme l'avaient fait voilà quelques années, dans l'hebdomadaire Science, le futur président américain George W. Bush et son rival démocrate de l'époque, Al Gore.
En 2002, Jacques Chirac comme Lionel Jospin n'avaient consacré que quelques lignes à ces questions, dans leurs programmes de gouvernement respectifs.
Cette fois, il pourrait en aller autrement. Ségolène Royal a donné le "la", dans Le Monde du 23 juin. La candidate socialiste à l'investiture, prenant l'exemple des Etats-Unis et de la Suède, estime que "L'Etat (...) doit investir beaucoup plus dans la recherche et l'innovation pour préparer l'avenir". Elle ajoute : "Notre recherche est aujourd'hui asphyxiée. Elle devra être, après 2007, une vraie priorité nationale." Et de tracer les lignes de force d'une politique scientifique : "Liberté et indépendance du chercheur", "éthique de la recherche", refus des "diktats d'experts" sur des sujets "qui concernent l'ensemble de la société".
UN OBJECTIF CHIFFRÉ
Le projet socialiste pour 2007 fixe un objectif chiffré à cette ambition, en proposant une hausse de 10 % par an du budget de la recherche. Une promesse à laquelle le premier secrétaire du PS, François Hollande, a lui-même ajouté, lors de l'examen du Pacte pour la recherche à l'Assemblée nationale, celle de "l'ouverture de 4 500 postes scientifiques par an".
Ce pacte, adopté au printemps - après de multiples reports - par le Parlement, avait été l'occasion pour le premier ministre, Dominique de Villepin, de monter en première ligne, en annonçant "un effort sans précédent dans l'histoire de notre recherche", permettant à la France de "jouer un rôle moteur dans la construction de l'espace européen de la recherche".
Soucieux de ne pas être en reste, le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, avait lui aussi appelé à "dégager d'importantes marges de manoeuvre budgétaires" pour la science (Le Monde du 21 septembre 2005). Tout en pointant l'"inadaptation" de notre système de recherche et d'enseignement supérieur et en prônant des réformes "audacieuses" : des universités "autonomes", une évaluation "plus efficace", des carrières "plus attractives".
Les chercheurs ne se satisferont pas de déclarations d'intention ni de principes vertueux. L'association "Sauvons la recherche" (SLR), héritière du collectif qui, pendant deux ans, a porté la fronde des blouses blanches, a décidé d'interpeller les candidats à la présidentielle. Elle leur donne rendez-vous à son université d'automne, du 29 septembre au 1er octobre à Fleurance, dans le Gers.
"L'un des acquis de notre lutte est d'avoir replacé la recherche dans le débat politique, commente le mathématicien toulousain Bertrand Monthubert, président de SLR. Nous voulons aller au-delà du cadre classique d'une campagne électorale, en instaurant un vrai dialogue sur notre plate-forme et sur le programme des candidats."
Plusieurs ont déjà répondu à l'appel : François Bayrou pour l'UDF, Marie-Georges Buffet pour le PCF et, pour le PS, pas moins de trois candidats à l'investiture, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. L'UMP ne s'est pas encore annoncée, mais on peut parier que, cet automne, le Gers sera une destination très courue des responsables politiques.
Pour l'heure, les prévisions budgétaires de 2007 déçoivent les scientifiques. Les lettres plafonds adressées par Matignon aux ministères prévoient, pour l'enseignement supérieur et la recherche, la création de 1 500 postes.
Ce qui peut apparaître un traitement de faveur, en regard des 15 000 postes de fonctionnaires supprimés ailleurs. Mais les représentants des chercheurs y voient un recul par rapport aux 3 000 postes ouverts en 2006. Ils rappellent que Jacques Chirac avait promis "3 000 postes supplémentaires en 2006, et autant en 2007".
LE COMPTE N'Y EST PAS
Pour les syndicats, "le gouvernement renie ses engagements". D'autant que, sur les 1 500 créations annoncées - un tiers pour l'enseignement supérieur, le reste pour les organismes de recherche -, 1 200 seulement correspondent à des postes de titulaires, les autres étant destinés à l'accueil de chercheurs étrangers de haut niveau ou à des post-doctorants. La Conférence des présidents d'université (CPU) demande, elle aussi, "que le gouvernement tienne ses engagements".
Le compte n'y est pas non plus, aux yeux des chercheurs, pour les crédits. Ceux-ci devraient croître de près de 1,1 milliard d'euros : 535 millions d'euros pour les organismes, les universités et la vie étudiante, 280 millions d'euros pour l'Agence nationale de la recherche (ANR) et 280 millions d'euros pour les entreprises.
"Cet effort peut paraître important. Mais, compte tenu de l'inflation, les laboratoires n'en verront pas la couleur, déplore Bertrand Monthubert. Le gouvernement ne montre pas de volonté réelle de dynamiser la recherche et l'enseignement supérieur. C'est un signe négatif adressé aux jeunes." Avis aux candidats à l'Elysée !"
Pierre Le Hir
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Je dirais même plus "Allez-y les gars, vas-y Ségolène ! Ici les moustiques sont décidément trop gros et agressifs, je veux rentrer à la maison !!! On peut même pas jardiner tranquilles ! Alors soyez sympa, augmentez les crédits pour embaucher mon mari, et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes, hein ?!"
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Lucifair
mercredi 21 juin 2006,19:00
Il n'y a pas que les nuages qui ont des faces argentées. Dans notre kolkhoze, on peut assister à la tombée de la nuit, juste après l'arrosage des dernières tomates, au dessus des herbes folles, à un vrai feu d'artifice terrestre.
Des lucioles dorées qui scintillent comme autant de l.e.d clignotant dans un grand laboratoire à ciel ouvert.
Quoi, un labo ça n'est pas poétique ? Mais si, mais si... Et les féesiciens alors ?! Z'y croyez pas ? Alors reprenez un petit verre de vodka.
Là, ça y est, vous les voyez ? Non, pas les laborantins en blouse couleur de lune, mais les lampyres ?
A côté, les décorations de Noël à l'américaine font pâle figure. Les lucioles, elles, activent chacune leur lampion de façon aléatoire, imprévisible, erratique, épousent le relief des collines, c'est vraiment magique...
Voire diabolique ? Wikipédia m'apprend qu'à l'origine de cette bioluminescence, sévit la LUCIFERase : une enzyme contrôlant l'oxydation de la luciférine en oxyluciférine, en présence d'ATP et de Magnésium... Oui, oui, je sais le 6 juin 2006 est passé, mais bon.
Alors vive les jardins bio, et finalement vive l'absence d'éclairage contre lequel je peste d'habitude. Car les vers luisants n'aiment guère les insecticides, et ceux qui y ont survécu ont souvent du mal à repérer leur dulcinée lorsque l'éclat de leur robe couleur de soleil est occulté par les lampadaires et les néons de la ville au loin.
Un peu comme ces pré / in / post- trentenaires masculins (oui une nouvelle espèce : les piptm), copains lecteurs de ce blog ou ex-copains de lectrices de ce blog, qui, évoluant dans l'ère post-moderne et transhumaniste, éblouis par les mirages de l'infinie liberté et les fantasmes de vie éternelle, ne parviennent plus à discerner chez les pré / in / post- trentenaires féminines, les piptf, les qualités pourtant les plus essentielles ?
OK OK, j'arrête la vodka. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je parle de vodka, mon séjour était breton et parisien, pas russe ! Et le cidre fermier avait beau être assez tough, il ne l'était pas assez pour être paf !
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Every cloud has a silver lining
lundi 19 juin 2006,00:52
De retour dans la Madcity, après 3 semaines de break en Bretagne et dans La Capitale...
Le nez encore empli des odeurs du métro parisien qui en quelques jours caniculaires ont eu vite fait de remplacer dans mes alvéoles pulmonaires l'air iodé de Belle-Ile, les oreilles bruissant encore des klaxons et coups d'accélérateur nerveux de la ville qui en quelques heures ont éradiqué le souvenir des cris des mouettes, huîtriers pie, et de l'Acadie accostant dans le port de Le Palais, j'ai senti en arrivant ici comme un vent du lac frais et rassérénant.
Oui, en fait, je me suis sentie “à la maison”. Comme à Belle-île, comme à Nantes, comme à Paris, que j'ai retrouvées avec plaisir et quittées avec un pincement au coeur. En arrivant à Madison, je n'ai pas eu ce coup de massue que j'avais pourtant redouté.
Oh bien sûr, certains d'entre vous le savent déjà, il y a bien eu, au bout de 2-3 jours, ce spleen ou syndrome “posage de valises”... Jetlag et rhume des foins aidant, la chaleur s'accentuant, mon compte en banque me narguant insolemment (l'université ne m'a toujours pas payée...), le blues a bien fait une apparition. Mais on n'est pas dans le Midwest pour rien, hein ! Il faut faire un tant soit peu honneur au pays...
Très vite, un petit tour avec François au club nautique, au potager et à la “Terrace” ont terrassé ma flagadattitude.
Oui, ce lac qu'on a tant longé, on va bientôt le naviguer. Et là, mille milliards de mille sabords, j'ai hâte !
Quant au potager, sachez que les pieds de tomates ont finalement pris le dessus, oui oui, j'ai l'immense joie de vous faire part de la survie du couple de triplés des clans Roma et Sunsweet.
Moins anticipée néanmoins : la luxuriance de notre potager... qui nous a valu quelques heures de désherbage intensif ce week-end, faute de quoi nous n'aurions pu échapper à l'inscription on ne peut plus humiliante de notre lopin de terre sur la liste des “weedy plots” envoyée par email à l'ensemble des jardiniers de la résidence. Si les outils de jardinage collectifs peints en rose ont un petit air sympathique et décalé au royaume du libéralisme, la procédure de dénonciation publique des lopins non entretenus a quelque chose de communiste, mais en assez moins rose... La prochaine revue des troupes étant le 24, on a paré au plus pressé. Et ç'a été sportif. On en a profité pour introduire de nouveaux acteurs dans la série de l'été : aubergines, courgettes, basilic, persil, ...
La Terrace ? Au bord du lac, elle ressemble à ça :
Bon, il faut aimer se farcir “Stand by me” en regardant les gens en tongues dévorer des ice creams plus grosses qu'eux tout en humant les barbecues et l'artillerie lourde-frite déballée pour l'occasion... ce n'est pas le café de la Place, par un matin de marché, mais mais... c'est quand même sympa. Disons ambiance balnéaire... Et quand il fait très chaud et que franchement l'odeur de frite vous insupporte, il est temps d'aller s'enfermer dans son labo climatisé et isolé de toute source de lumière naturelle. Alors de quoi se plaint-on ? Hein ? D'un gros ruBe, certes, mais c'est tout.
Je reste fascinée lorsque je prends l'avion par le soleil éclatant et les nuages cotonneux, blancs et apparemment si moëlleux. Alors je vais faire un peu dans la mièvrerie, le sucré, le dégoulinant, à la barbapapa, en concluant sur un nouveau proverbe, à destination des quasi-trentenaires au choix désenchantés, poissés, inquiets et circonspects avec qui j'ai papoté pendant ce séjour français, mais aussi à destination de moi-même, aéroport MCD : “every cloud has a silver lining”.
Vous reprendrez bien une autre ice cream ? on un coup de vodka ? il reste la moitié de la bouteille.
- Quoi, elle est à moitié vide ?
- Ah nan, z'allez pas me refaire le coup...
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Roma & Sunsweet - Le feuilleton de l'été
lundi 22 mai 2006,04:39
Essayez d'imaginez et bientôt, dès que j'aurai réglé un problème technique qui m'empêche aujourd'hui de télécharger la photo, vous aurez l'impression d'y être ici même.
Ajout du 23 mai :
L'océan atlantique, les embruns, au large la presqu'ile de Quiberon. L'air iodé de Belle-Ile dans les cheveux, on se promène sur la digue de Le Palais, et l'on fredonne l'air de Belle-Ile en Mer. Même les mouettes sont là. On s'y croirait, hein ?
Mais “en vrai”, la scène se passe à Madison, au sud du lac. Et le caramel au beurre salé qui nous colle aux dents vient de Normandie... (Oui, je n'aime pas le beurre de cacahuète, mais les caramels au beurre salé... aahh...)
Donc, non, je ne suis pas encore partie de Madison. Mais je suis sur le départ... 3 semaines de retrouvailles avec la France ! Je vous épargne mes envie de charcuterie, de fromage, et surtout de bon pain, pas sucré s'il vous plaît !
Je vous fais grâce également des dernières incertitudes sur mon contrat de travail... Moi même je finis par m'en lasser, c'est vous dire !
Mais je vous laisse sur un suspense à peine tenable... Non non, pas celui de la fin de la saison de Desperate Housewives (que je regarde en ce moment, entre la pub...). Un suspense bien plus intense et haletant : celui de la survie de mes 6 plants de tomates...
Les trois premiers, plantés il y a deux semaines, sont entre la vie et la mort. Ah ! les saisons, les saisons... Après deux semaines à 26°C, le coup de froid de la semaine dernière leur aura peut-être été fatal...
Les trois derniers plantés hier, sont plus robustes. Mais vont-ils échapper à deux semaines de chaleur torride ? Les arrosages de mon voisin de potager suffiront-ils à les consoler de mon départ ? Rien n'est moins sûr.
Des forces rivales s'opposent à l'accomplissement de leur destinée. Des températures avoisinant les 31°C sont prévues pour la fin de semaine. Et d'ici là des orages violents pourraient littéralement écrabouiller en quelques minutes ces petits plants si fragiles...
Je sais, je suis cruelle de vous laisser si longtemps dans l'incertitude sur le sort des Roma et Sunsweet... Mais ainsi est l'Amérique...
Brought to you by Abc
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