Berline
vendredi 13 janvier 2006,17:37
Fini les SUV, maintenant les Américains ne jurent plus que par le CUV - crossover utility vehicle : véhicules combinant carrosserie de 4x4 et motorisation de berline ; toujours aussi gros donc, mais plus économes en carburant. C'est la une du journal local, une semaine avant le Madison Auto Show.
Les Crossovers seraient les voitures idéales pour déplacer son matériel de camping, et son chien (sic).
Pas de chien chez nous – c'est interdit à Eagle Heights où règnent donc en maîtres uniquement les écureuils, les oiseaux... et les coccinelles. Donc on s'est finalement décidés pour... une « compacte ».
Oui oui, vous avez bien lu : on a enfin acheté une voiture !! Une coréenne... achetée à une Hawaïenne de Madison !!
Aussi « compacte » soit-elle, elle nous semble plus grosse que la « voiture de papa »...
Mais après avoir conduit pendant un mois le « van » prêté par un prof d'anglais, on n'a plus peur de rien...

Ah, la petite Panda de maman laissée en France ! (soupir)
Pour l'instant, pas de photo de notre Elantra (Hyundai) à vous montrer, car on ne l'aura que la semaine prochaine... En attendant voici le dernier modèle (le nôtre date de 2001) :

Vous vous en doutez, ça n'a pas été une mince affaire. Car nous et les voitures... On n'avait guère l'envie ni le temps de devenir des spécialistes, d'autres domaines d'expertise nous attendant sur d'autres fronts.
François est plongé dans son sujet ici et un projet à écrire pour une candidature CNRS en France.
Moi je jongle entre le baby-sitting (un vrai domaine d'expertise, si si !) et la lecture des articles recommandés par les profs de l'école de managament public – qui à mon grand soulagement, sont tout de même bien plus faciles à lire que les romans de Oates !! Le vocabulaire est bien plus simple, commun pour une grande partie avec le vocabulaire français.
Je ne saurais que la semaine prochaine si je pourrai profiter des cours dispensés par ces mêmes profs : l'administration de l'école a refusé de m'accorder le droit d'assister aux cours en auditrice libre. Je vais devoir aller voir les profs un à un pour leur demander l'autorisation... Je fais la danse de la pluie tous les jours pour qu'ils acceptent !
Et pour l'instant toujours pas de nouvelle de ma demande d'autorisation de travail... Or le baby-sitting avec un bébé de 10 mois, ça n'aide guère à progresser en anglais !
Pas de neige non plus pour progresser en ski de fond, on bat des records de douceur ici pour la saison (ça aussi, ça fait la une des journaux) ; on a frôlé hier les +10°C, alors que le thermomètre peut descendre en dessous de -20 voire -30°C ici en janvier, mois réputé le plus rude de l'année. La neige a complètement disparu, le lac est presque complètement dégelé !!
Du coup les filles sortent les mini-jupes, et sans collant. Ceci dit, certaines marchent en tongues et sans collant alors qu'il fait -10°C, côtoyant des bonshommes Michelin, dont nous sommes, emmitouflés dans leur parka. Les USA, « terre de contraste »...
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"Badger" et Mineurs
samedi 07 janvier 2006,02:41
Si vous avez jeté un oeil sur la rubrique Plus d'infos sur Madison et le "Ouisconsin", vous avez peut-être remarqué le surnom de l'Etat qui nous héberge actuellement. "The Badger State". L'Etat du blaireau.
Hé hé... non, effectivement, on ne s'en était pas vanté... Il faut dire qu'on ignorait l'origine de ce surnom. Lequel se retrouve, illustré, sur la plupart des T-shirts et innombrables produits dérivés vantant l'université du Wisconsin sous la forme de l'animal que jusqu'à peu je confondais avec le raton-laveur.

A ce propos, j'ai dû batailler et faire plusieurs magasins pour trouver un survêt' sans blaireau dessus... Celui que j'ai choisi arbore « juste » un gros WISCONSIN rouge sur fond gris... histoire d'avoir une preuve de mon attachement au pays, si mon sweat rouge californien venait un jour à me jouer un mauvais tour.
Après cette petite parenthèse destinée à répondre aux attentes exprimées en matière de « détails concrets », revenons-en à l'origine du surnom que l'on connaît depuis aujourd'hui : au début du 19ème siècle, les mines regorgeant de minerai de plomb ont attiré de nombreuses personnes au sud-ouest du pays. Dans les premiers temps, certains mineurs vivaient sous-terre, dans des mini-cavernes creusées à flanc de colline. D'où les « badgers ».
Ca confère à la chose une dimension plus noble, non ? Qui force plus l'admiration (la mienne) en tout cas que la mascotte des footballers américains.
Mais pour autant, je vais tacher de laisser ma faible inclination pour les jeux de ballon masculins... au vestiaire. Et lorsque la saison des matchs aura repris, nous tenterons de faire un petit détour par le stade. Il paraît, « comme dirait François », que « c'est à faire une fois dans sa vie ».
Ceci dit, les billets du dernier match de la saison passée, en novembre dernier, se sont vendus pour certains, sous le manteau, à plus de 400$...
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Happy New Year !
lundi 02 janvier 2006,05:04
C’est de saison, ainsi que les bonnes résolutions …
Côté bonnes résolutions, parlons-en, il y avait - notamment - la question de la « ligne éditoriale » du Madisonblog.
D’aucuns ont dit regretter son caractère un peu convenu et/ou trop peu personnel.
D’autres ont réclamé – en off – des détails plus concrets, voire croustillants… (Mais encore une fois, ils risquent d’être déçus : ce blog ne dira rien en effet des résolutions que j’ai pu prendre pour 2006, si ce n’est celles, relativement générales, qui seraient de progresser en anglais, « socialiser », trouver un boulot aussi proche que possible des questions de gestion publique, devenir une pro de ski de fond, etc.)
C’est que, pour des raisons de confidentialité, d’intimité, du respect de la personne, de la loi informatique et libertés, etc. il m’est difficile de faire état, sur ce blog, de trop de détails ou de considérations trop personnelles.
Côté confidentialité, le site n’étant pas référencé par les moteurs de recherche, on ne se faisait pas trop de souci. Jusqu’au jour où l’on a compté bien plus de visites que de personnes auxquelles on avait donné l’adresse du Madisonblog. Qui êtes-vous, vous qui le lisez là, à l’instant, caché derrière votre écran ? A part un petit nombre, « no idea ».
On a beau faire moderne avec notre blog , pendant que d’autres sont encore à l’ère des pigeons-voyageurs, on reste assez prude et – même selon certains – « ringarde », à l’heure de la télé-réalité. Mais j’assume. Il est difficile d’écrire sans savoir qui va lire !
Et l’idée de mettre un mot de passe ne me plaît guère : je n’aurais plus aucune excuse pour ne pas en dire plus, et j’aurais l’obligation de trouver des choses « fun » à écrire… Non, « too much pressure » !
Je vous ai parlé – un peu – de notre installation, de notre environnement, de mes premières impressions. François n’a pas pris le temps de vous décrire les siennes :
- sur Madison : "Prenez une ville européenne et un rouleau à pâtisserie, puis étalez la ville très loin dans la campagne, de manière à obtenir une pate fine et aérée"
- sur les voitures américaines : "Prenez un 4x4 français, une pompe à vélo, et pompez jusqu’au moment où pouvez sans difficulté ranger une Smart dans le coffre, c’est très étonnant le volume jusqu’où les 4x4 peuvent être gonflés, d’où l’on peut conclure que les 4x4 sont très différents des grenouilles…"
- …
Mais maintenant que tout le monde a vu à quoi ressemblait le lac Mendota, que François va se plonger pour de bon et en apné dans les « block copolymers on patterned surfaces », et que pour ma part je vais me mettre à la recherche d'un job et reprendre la route de l’école (pour des cours d’anglais, mais aussi, peut-être – je l’espère !! - des cours à l’école de management public de l’université)… je vais sérieusement ralentir le rythme de ce blog.
Car comme me l’a soufflé François, écrire un blog, c’est comme marcher sur un lac à peine gelé. On ignore jusqu’où on peut s’aventurer…

J’attendrai qu’il y ait une couche de plusieurs dizaines de centimètres pour y retourner…
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Noël à Eagle Heights
mardi 27 décembre 2005,20:45
Non, pour Noël nous n’avons pas fait de maison en pain d’épices ornée de sucre glace vert et rose fluo.
Non, nous n’avons pas non plus décoré notre appart avec un sapin en plastique ni arraché de sapin dans les bois d’Eagle Heights. Le beau tapis de sapin de Noël à paillettes prêté par une Américaine est donc resté dans le placard.
Mais on a ouvert une bonne bouteille de Bordeaux pour l’occasion ! Depuis qu’on est arrivé, on avait joué la carte de la sobriété. Il faut dire que le plus petit prix est à 8,99 $. Pour une bouteille de vin français, s’entend. On va donc sans doute regarder de plus près les vins locaux… « Local » est à prendre au sens large : je ne pense pas aux vins du Wisconsin - à part la bière - mais plutôt aux vins californiens ou plus largement encore aux vins sud-américains. (Et oui, Gérard, désolée… On reconsidérera la chose quand j’aurai trouvé un travail hautement rémunérateur).
Pour continuer dans la rubrique oenologique, on a eu une première surprise. Lors de LA « party » à laquelle nous sommes allés (c’est dire si notre vie sociale est riche…), on nous a proposé du cidre. (Non non, je ne compare pas le bordeaux et le cidre, Gérard, calme-toi et attends la suite). Reprenons, donc. On nous a proposé du cidre. On a accepté. On l’a bu. Et là, surprise. Ce cidre-là n’est ni pétillant ni alcoolisé… Du jus de pomme, alors ? Et bien oui. Mais mille fois meilleur que le jus de pomme que j’ai pu boire en France. En brique uniquement, je le confesse. Depuis, avec François, on se boit tous les soirs, pour l’apéro un bon verre de cidre local (pasteurisé).
Sachez enfin qu’on n’a pas bu un seul verre de Coca depuis qu’on a atterri ici. Sur les conseils de mon dentiste. Paraît que ça vous ruine l’émail des dents…
Bref, pour en revenir à Noël, comme vous l’avez compris, on l’a "fêté" tous les 2 : autour le campus est assez désert, les Américains sont retournés dans leur ville d’origine, les seuls âmes errantes alentour sont principalement celles des Indiens enterrés dans les tumulus qui bordent le lac (on vient de les découvrir, moi, ça me rend tout chose ça !) et des expatriés esseulés - et majoritairement des Asiatiques qui célèbrent assez peu cette fête occidentale. (Mince, j’entends déjà mon neveu me demander pourquoi le Père Noël ne donne pas de cadeau aux Chinois… Aidez-moi à trouver une réponse à temps !). Et des aigles aussi. Toujours les mêmes, un couple sans doute. Noir à tête et queue blanche.
Voici une transition toute trouvée pour vous parler de (certains de) nos cadeaux :
- un équipement complet pour le "birdwatching" : une paire de jumelles, un petit guide des oiseaux du Wisconsin et même le CD des chants d'oiseaux correspondants ! Je serai peut-être bilingue en "birdsongs" avant d'être bilingue en anglais !
- des tenues d’Américains expédiées de France, sweat et T-shirt à inscription chauvine (Edith, je viens de me rendre compte que mon sweat vante les mérites de San Francisco !!! Mais ici on est aux antipodes de la Californie, je vais me faire lyncher si je le porte à l’Université !!)
- guide touristique (mais « rough » tout de même ! et en anglais, ça va sans dire) de Chicago
Entre autres.
D’ailleurs, j'attends encore - avec impatience ! - le passage du facteur et les colis gastronomiques annoncés par certains d’entre vous... Hier il n'y a pas eu de distribution de courrier. Ici, le lendemain de Noël est le "Boxing - Day". Pas de bus non plus ! Mais le facteur ne passe pas avant 17h. Suspense donc ! Je n’ai plus que quelques heures à attendre avant de savoir si au menu de ce soir on dégustera un repas 3 étoiles… ou une pizza surgelée.
PS : Vos cadeaux de Noël à vous ? Euh, quelques photos de Madison sous la neige et d’autres du campus piquées sur le blog d’un autre expat de Madison… mais aussi la webcam de Madison qui vous permettra de voir à quel point le temps est gris et triste en ce moment !! Dans la barre à droite… sous le titre "Madison en images"
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Alaskaribou
jeudi 22 décembre 2005,21:11
Encore une fois, je n'ai pas compris tout de suite. Ou plutôt j'ai compris à l'envers... A cause de mon anglais cette fois.
Hier, j'ai cru entendre à la radio que le Sénat avait finalement autorisé les forages et l'exploitation des ressources pétrolifères d'une région protégée de l'Alaska - l'Arctic National Wildlife Refuge (ANWR), l'une des dernières régions totalement sauvage des Etats-Unis, une plaine côtière de 200.000 hectares qui abrite 210 Esquimaux et de nombreuses espèces animales (caribous, loups, ours polaires, oiseaux).
Mais je n'avais pas accès à Internet pour voir si mes oreilles ne m'avaient pas trahie.
Et ce matin, j'ai vérifié sur le site web de CNN. Et non, c'est le contraire qui s'est passé !
Malgré une tentative d'entourloupe assez lamentable du sénateur Ted Stevens, le Sénat a résisté. Ici, c'est une vraie victoire des démocrates et des verts. Et une nouvelle déconvenue pour Bush qui en avait fait une priorité. Libération rapportait pourtant en mars dernier que selon le «Washington Post», avec l'exploitation de cette zone, les importations énergétiques des Etats-Unis passeraient de 68 % de leurs besoins à 65 %, soit une diminution de 3 % : «Le forage ne réduira pas notre dépendance énergétique, ne renforcera pas la sécurité nationale et ne fera pas économiser quelques centimes à la pompe. [...] Mais les dommages à la faune et à la flore seront irréparables», affirmait Carl Pope, directeur du Sierra Club, une puissante organisation de défense de l'environnement.
Pour autant, le même article de Libé rappelle que depuis 1991, les républicains, soutenus par l'industrie pétrolière, avaient déjà tenté à quatre reprises de faire voter l'ouverture de l'ANWR aux forages. Démocrates et écologistes ont toujours réussi à bloquer le projet. Comme les Républicains ne manqueront pas de revenir à l'attaque, on espère que les premiers maintiendront la garde et tiendront ferme.
(Tant qu'on n'a pas encore acheté de grosse voiture qui consomme des litres et des litres de pétrole... je peux me permettre de tenir ce genre de propos. Mais pour combien de temps encore ? Donc j'en profite, j'en profite...
Ceci dit, finie la récré, je m'en vais de ce pas jeter un coup d'oeil sur les nouvelles petites annonces de voiture...
Et si quelqu'un dans cette blogosphère peut éclairer ma lanterne sur la façon de connaître la consommation d'essence d'une voiture... je suis preneuse !! - éclairage fourni à l'aide d'énergie renouvelable, ça va sans dire...)
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Frayeur et ski de fond
mercredi 21 décembre 2005,06:30
J'ai cru que c’était loupé.
Il m’a fallu quelques secondes pour comprendre.
- Non ça ne peut pas être la brume, c’est trop bas et ça ne fume pas, contrairement aux jours précédents. Non, non, c'est pas vrai ! Il a complètement gelé ? D’un coup d’un seul ! Comme ça, sans prévenir ?! Alors qu’il fait près de 8km de long, sur 6 de large (environ…). Mais il y a 3 jours, seuls de gros glaçons – ou mini icebergs – flottaient tranquillement le long de ses rives !
Quelques autres pour implorer :
- Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! / Suspendez votre cours / Laissez-moi capturer l'avancé-e de l'ice / Sur le lac tout autour !! (Pauvre Lamartine, sorry for that !)
Quelques secondes ensuite pour fulminer contre moi-même.
- J'arrive donc trop tard, c’est déjà fini ? Il faudra attendre l’année prochaine pour retenter le coup ?!!! Comment ai-je pu être assez bête pour croire qu'il mettrait plusieurs semaines à geler, alors qu’il fait moins 18°C et que rien que d’être là, à regarder, je suis déjà complètement frigorifiée ?! Bbbbrrrr… Emmitouflée comme un esquimau, je dois faire le deuil de la rubrique tant attendue – celle qui devait abriter LA série de l’hiver, virtuellement et trop vite baptisée « La lente, inexorable et néanmoins trépidante glaciation du Lac Mendota ». Car, il faut se faire une raison : les blocs gelés ont bel et bien disparu pour laisser place à une immense plaque de verglas, uniforme, lisse, blanche, magnifique – mais scellant pour de longs mois les eaux, algues et poissons du lac. Et dans un tel silence ! Indicible. « Inbloguable ».

Quelques secondes enfin pour changer « my mind ». Euh… finalement… c’est pas si mal… venir là tous les 2 jours pour photographier l’avancée de la glace sur l’eau… well… c’était sans compter les gerçures aux doigts, les stalactites aux narines, peut-être même la mort de mon appareil photo… et même pas sûre que ça intéresse quiconque à part moi, alors… alors, vive le ski de fond !!!! Que rêver de mieux ? Une piste improvisée de près de 40 km2 en bas de chez soi, entourée de bois, de neige et d’aigles noirs à tête blanche ! (Et un de plus pour la rubrique ornithologique, photo artisanale, copyright Colin)

Non, non, je ne me suis pas élancée, skis dégainés, à l’assaut du lac gelé… pas encore ! Et pour cause, quand j'y suis retournée, dans l'après-midi, sous l'effet du soleil ?, la glace craquait.

Mais dès la nuit tombée, le thermomètre affichait de nouveau -17°C...
Pour revenir au ski de fond, pour l’instant on a baptisé notre nouvel équipement sponsarisé par D. dans un golf de la ville. Dimanche dernier. Mes bras et mollets s’en souviennent encore ! Peu de dénivelé sur ce golf, mais la Ville dispose de nombreux parcs et golfs où il est possible de skier, au milieu des sapins, tranquille … Car peu nombreux sont ceux qui s’aventuraient à skier – en tout cas à Odana Hills Golf Course – le week-end dernier, par –18°C.
A part quelques chutes, j’ai été séduite par le ski de fond. Pas besoin de farter mes skis… puisque je fais du ski nordique classique. Et puis, on me fait savoir, depuis Corvisart, que « c'est bien mieux que le ski alpin! », car « plus écologique: il n'y a pas besoin de remontées mécaniques qui polluent le paysage . On peut faire de très belles balades au milieu d'un paysage préservé ». Je confirme ! Et plus pratique aussi, quand les Alpes - ou toute montagne « digne de ce nom » - sont à des milliers de kilomètres…
François, lui, est bien tenté aussi par le skating (une technique de ski de fond toujours, mais plus récente… pour les non-initiés). C’est vrai que ça va plus vite, et le geste, plus ample, plus balancé, peut être assez élégant ! … mais plus fatiguant aussi j’imagine !
Bref, c’est promis, bientôt des photos avec François sur le lac Mendota. Avec des skis… ou peut-être une canne à pêche. On attend celles de Mathieu tracté par un cerf-volant !
Ciao !
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Ma cabane au Canada
jeudi 15 décembre 2005,01:35
Non, nous ne sommes pas au Canada.
Certains l'oublient en dépit de leur maniement quotidien d'outils dernier cri en matière de "géolocalisation" (cf. le billet du 14 décembre 2005, 19:30, sur un blog ami).
Mais le Canada n'est pas loin, évidemment.
Et les oies sauvages en migration ne sont pas les seules à témoigner de la proximité de ce pays : la présence de notre chère langue maternelle sur quantité de produits trônant dans les rayons des supermarchés y contribue aussi.
L'espagnol est même parfois complètement absent des modes d'emploi, traduits seulement en français... ou plutôt en québécois. Avec cette pointe d'exotisme et de fantaisie locale qui nous permet de sourire tous les matins sous la douche, lorsque vient l'heure de faire mousser son gel douche "à l'aide d'une houppette ou d'une débarbouillette"...
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Ce blog est également sponsorisé par Marie-Claire
lundi 12 décembre 2005,19:48
Outre Dicks – le Décathlon local, fournisseur officiel du couple de skieurs de fond du dimanche que nous sommes – Marie-Claire a souhaité apporter sa contribution à la réalisation du post-doc de F.D. en optimisant les conditions de vie de ce dernier.
Nous profitons donc de cette occasion pour ouvrir les portes de notre intérieur afin de vous faire découvrir – enfin !!! – notre humble demeure. Auparavant tout de même, permettez-nous de vous accueillir sur le perron :

C'est ça, vous êtes sur le bon chemin, suivez-moi...

Si vous voulez bien prendre la peine d’entrer, voici donc notre belle salle à manger fournie par notre nouveau bienfaiteur :

Pas mal, hein ?
Vous venez de visualiser l’endroit où a vécu, il y a vingt ans de cela – le temps d’un mandat de gouverneur – la famille qui nous a cordialement invités pour fêter Thanksgiving.
En d’autres termes, il s’agit de la « Governor’s Mansion », la mini-maison blanche du Wisconsin en quelque sorte, visitée ce samedi (ça c’est pour la question « que faîtes-vous de vos week-ends ? »… car piteusement, je dois l’avouer, nous n’avons skié ni samedi ni dimanche.)
Et oui… c’est presque par hasard que nous avons appris l’identité de nos généreux hôtes ! Sheila qui est venue nous chercher à l’aéroport a donc été first lady du Wisconsin. Son ex-mari, Tony Earl, néanmoins présent pour savourer la dinde à la sauce de cranberries, a été gouverneur ici au début des années 80. Sa photo trône toujours dans le salon de la Governor’s Mansion, aux côtés de l’ensemble des gouverneurs de l’Etat.

Mais visiblement il n’a pas laissé de souvenirs impérissables. Ce n’est sans doute pas pour cela qu’ils ne s’en sont pas vantés devant nous. Ils ont été très sympas. Nous attendons donc que Marie-Claire nous fasse parvenir des couverts en argent afin de les inviter sans faillir au standing dû à leur rang.
Et pour la photo, voici la vue de la maison sur le lac. De l’autre côté, derrière la brume, c’est la rive attenante à Eagle Heights, notre "chez nous" à nous, le vrai…

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